
Digital download of 1965 Lycée Français de New York High School yearbook in New York City, NY. This item is a scanned copy of the original yearbook. This yearbook has some photos of the school and students. The yearbook also has information about students and activities at the school. The yearbook has approximately 308 scanned pages. The name of the yearbook is The Year Book 1965. ***DIGITAL DOWNLOAD ONLY (PDF Format File)*** Send us a message if you want us to check to see if a name is in the year book.
Yearbook Name
The Year Book 1965
Location
New York City, NY
Additional Information
LYCEE FRANQAIS
Year Book 1965
3
MESSAGE DU PRESIDENT
Cette ann&e scolaire devait marquer I'achevement du
programme de d^veloppement et de modem^sat ion de notre Lyc&Q
et nous nous prSparions a ctlSbrer en meme temps que la
realisation de nos proJets la commemoration du XXXeme Anniversaire
de la fondation de notre institution.
Nous nous prepar ions d le faire dans la Joie et a
partager celle-ci avec tous ceux qui, depuis longtemps ou depuis
peu, de pres ou de loin, mnt&riellement ou moral ement avaient
contribue a cette construction.
Dans nos coeurs et dans nos pensGes, le sou ~ni de
Charles de Fontnouvelle, le fondateur du Lyc£e, aurait en la
place qu'il mSrite et que ceux qui I’ont connu, corrune us lui
conservent avec reconnaissance et emotion.
Et c'est au moment meme qu nous commenc ions . p. sparer
ce qui devait etre une Journ^e de fete a la memoire de son
fondateur que nous quittait a son tour notre ^Chairman 5 Monsieur
Forsyth Wickes qui, depuis trente ans, aux cotes de Monsieur de
Fontnouvelle tout d’abord puis, lui ayant succede a la tete de
notre Cqnseil d'Administration, avait tenement fait pour que
puisse etre fondle, pour que puisse vivre, pour que puisse
s'Gpanouir une institution qui fait honneur a la fois a la
culture et a I'enseignement franqais, a la g6n6rosit e et a la
fid6lit$ de I'amitit amiricaine.
Avocat, homme d'affaires, soldat, amateur d'art,
Monsieur Forsyth Wickes alliait aux qualitSs de I'esprit celles
du coeur. Sa disparition ne touche pas seulement sa famille,
les institutions auxquelles il continuait a se dSvouer, le
cercle de ses amis : c'est un vivant exemple de ce qui peut etre
humainement de plus accompli dont nous sommes priv&s. Ceux qui
I'ont connu sont conscients du privilege qu’ils ont eu et *ils
veilleront a ce que son nom reste d^finit ivement associt a ce
LycGe Franqais qu'il a tant aim.6 et tant aid$.
Maurice GALY
President
M. MAURICE GALY
President
LYCEE FRANCAIS
NEW-YORK
O 0
^4.
Nos Anciens Presidents
M. CHARLES DE FONTNOUVELLE
Fondateur
H. ROBERT LACOUR-GAYET
M. JEAN DE SIEYES
1 876-1 964
MR. FORSYTH WICKES
GRAND OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR
Ancien President du Lycee Francois de New York
LE LYCEE FRANfAIS DE NEW YORK
(The French Baccalaureate School)
BOARD OF TRUSTEES
Guy de Berc
Andre COURNAND
Edouard COURNAND
Maurice GALY
John Chambers HUGHES
Andre ISTEL
Paul KIMZEY
Grayson KIRK
Sidney MITCHELL
Sam SALZ
Edward Laroque
Paul WINDELS, S
Paul WINDELS, Jr,
•KE.*
OFFICERS
Chairman
President
Vice-President
Secretary
Treasurer
Assistant-Treasurer
Paul WINDELS, Sr.
Maurice GALY
Ezra ZILKHA
Rene CERISOLES
Edouard COURNAND
Pierre BRODIN
Director of Studies
Pierre BRODIN
PAUL WINDELS, SR.
Chairman of the Board
MESSAGE AUX "ANOTENS"
C’est toujours avec plsisir et souvent avec fierte que je pense aux
"anciens" qui, disperses aux quatre coins du monde, n'en sont pas moins,
dans le fond de leur coeur, restes fideles a cet etablissement, ou ils
ont re$u notre enseignemer.t, ou ils ont ete exposes a notre culture, ou
ils ont pris des habitudes intel]ectuelles et eu 1’occasion de contracter
des amities durables.
"J’ai garde un souvenir ensoleille des annees passees au Ly e F.an-
gais de New-York", m’ecrivoit cette semaine une "ancienne" des ar. des 9
maintenant fixee au Japon. Une de ses csmarades, qui habite la France,
confinnait cette impression, lorsque passant par New-York vers le meme
epoque, elle me disait: "lorsque nous nous ecrivons, nous ne inanquons ja-
mais d’evoquer le bonheur de nos seize ans... et le Lycee".
Ces deux jeunes femmes, qui ont quitte le Lycee il y a pres de vingt
ans, ont depuis cette epoque, connu des experiences diverses et enrichis-
santes (csrriere, mariage, enfants, voyages, etc.), mais elles n’ont pas
plus oublie le Lycee que ce Canadien des annees 30,- un de nos plus an-
ciens "anciens" qui, physicien, puis directeur des projets d* une grande
universite, est venu me dire combien ses etudes au Lycee 1’avaient aide a
devenir ce qu* il est aujourd’hui.
Je pourrais multiplier les examples. Pa.rmi les "anciens” qui ont garde
le contact avec nous, il y e des avocats, des ecrivains, des professeurs,
des banquiers, des businessmen, des architectes, des journalistes, des d-iplo-
mates, des medecins, des ingenieurs, etc.. . Quelques-ur.s sont devenus
Mr. PIERRE BRODIN
Directeur des Etudes
celebres dans leur speciality, d'autres sont encore obscurs et le resteront
peut-etre. Presque tous, y compris, Je pense, ceux qui ont peut-etre
"souffert" de leur indiscipline ou de leurs insucces scolaires, ont emport^
du Lycee des souvenirs inoubliables et ont marques, a des degree divers,
par leur sejour dans nos murs.
L’Association des "anciens" eleves aidera, j’en suis certain, ces
homines et ces femmes qui, par-dela les differences d’&ge et les diversity
nationales, ont un riche patrimoine commun, a se mieux connaitr® ou recon-
naitre.
Je lui souhaite une longue et heureuse vie’.
Pierre BRODl.
Directeur des Etudes
iaimarn i%4
RIX DE FONDATION
PRIX FORSYTH WICKES Anne-Marie CORCHIA
PRIX DE LA COOPERATION AVEC LA Anne-Marie CORCHIA
COMMUNAUTE ET L'ETRANGER Genevieve CERISOLES Dan MARCOVICI Christine MAISONROUGE
PRIV IDENT Loretta SDNN Marina SONN Victor DE LA SERNA
.• T!T. ' E? DE FONTNOUVELLE Yvon ALLAIN Diana HENRY
PRIX JGUVENIR Jacques AMAR Eric LAVANDEYRA Loretta SONN
PRIX D’HONNEUR DE PHILOSOPHIE Anne-Marie CORCHIA Genevieve CERISOLES
PRIX D'HONNEUR DE MATHEMATIQUES Dan MARCOVICI
PRIX D'HONNEUR D'HISTDIRE &. DE GEOGRAPHIE Christine MAISONROUGE
PRIX D'HONNEUR D'HUMANITES Diana HENRY
PRIX PECHINEY DE PHYSIQUE Steve DITLEA
PRIX PECHINEY DE CHIMIE Monique de BERC
PRIX D'HONNEUR D'ETUDES GENERALES George FILLIAS Dominique TABAH Jonathan FRIEDMAN
PRIX DE L'ALLIANCE FRANQAISE Eric LAVENDEYRA
PRIX DE SCIENCES HUMAINES &. HISTORIQUES Evelyn WAHL Alexis KONDRATIEV
PRIX D'HONNEUR D'HISTDIRE AMERICAINE Irene FINNEL Melissa WALSH
PRIX D'HONNEUR DE SCIENCES NATURELLES Dominique PLIHON
PRIX D'HONNEUR D'ITALIEN Edward SONNINO
PRIX D'HONNEUR D'ESPAGNOL Jacques AMAR
PRIX D'HONNEUR DE RUSSE Elisabeth LOUDES
PRIX D'HONNEUR D'ALLEMAND Christine MAISONROUGE
PRIX D'ART DRAMATIQUE Monique AUGUSTE Duncan COLEMAN Diana HENRY
PRIX D'HONNEUR DES ANCIENS ELEVES
Elisabeth GALY
CLASSE DE PHILOSOPHIE
CLASSE DE SCIENCES EXPERIMENTALES
CLASSE DE MATHEMATIQUES ELEMENTAIRES
CLASSE DE PREMIERE CLASSIQUE
CLASSE DE PREMIERE MODERNE
CLASSE DE SECONDS A
CLASSE DE SECONDS B
CLASSE DE TROISIEME A
CLASSE DE TROISIEME B
CLASSE DE QUATRIEME A
CLASSE DE QUATRIEME B
CLASSE DE CINQUIEME A
CLASSE DE CINQUIEME B
CLASSE OE C.tJav.EMe a
CLASSE DE SIXIEME A
CLASSE DE SIXIEME B
CLASSE DE SIXIEME C
CLASSE DE SEPTIEME A
CLASSE DE SEPTIEME B
CLASSE DE SEPTIEME C
Genevieve CERISOLES
Anne-Marie CORCHIA
Non decerne
Dan MARCOVICI
Christine MAISONF' GE
Steve DITLEA
Yvon ALLAIN
Helena GOLDSTEIN
Dunstan COLEMAN
Michele MOSS
Marthe SCHULWOLF
Catherine TABORY
Marie—Theresa ARPELS
Martine GATTE
Corinne FRANCO
Florence MAISONRDUGE
Julig- KREWER
Frangoise PETERMANN
Francis STEIER
FLoftewc-E
Michele CLINET
Jacqueline SOBOTKA
Alexandre ABRAMOV-NERATOFF
Ann MALESTER
Kem KNAPP
Marguerite YATES
Ronald GRELSAMER
Olga KOKINOPOULOS
Non decerne
B*B3£BBBBBBBB
_ASSE DE HUITIEME A Corinne GRUB
...ASSE DE HUITIEME 3 Gregg DEANE Sarah WUUL
ASSE DE HUITIEME C Thomas CERBU Marianne RUSENBERG
LASSE DE NEUVIEME A Albert KNAPP Leslile SHULMAN
LASSE DE NEUVIEME 3 Lisa KNAPP Rose SCHWARTZ
LASSE DE NEUVIEME C Sandra BUSCH
LASSE DE DIXIEME A Diana FLESCHER
LASSE DE DIXIEME 3 Hannibal SCHAAPVELD
LASSE DE DIXIEME C Michele SCHENCK
LASSE DE DIXIEME D Alix GUDEFIN
LASSE DE UNZIEME A Jean-Marc JACUT
LASSE DE UNZIEME 3 Colette HYMAN
LASSE DE UNZIEME C Seth LEWIS
LASSE DE UNZIEME D Pierre BRUCKS
LASSE "SPECIALE" I Elisabeth BERLA Janine LATAILLADE Linda VULLWEILLER
ILASSE "SPECIALE" II Jean-Louis MUNFRAIX
ILASSE "SPECIALE" III Janine ALPERN
J.LASSE "SPECIALE" IV Non decerne
ffOUPES D'EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Ces coupes, offertes par le Ministre de 1’Education Nationale, sont decernees aux
deux eleves qui, au cours de 1’annee scolaire 1963-1964, ont montre une tenue sportive
exemplaire :
Aydine BIYAL
Jacky AMAR
COUPES DE FOOTBALL Michel GARDERE Yves SARANGA Robert VAUGHN Ludovico GASPARINI
COUPE DE SAUT EN HAUTEUR Yves Le SCIELl.ER
COUPES DE VOLLEY BALL Richard JACQUET Patrice VIC Jean—Pierre COGNE
COUPES D'ATHLETISME Lionello GASPARINI Alberto MONTEZEMOLO
COURSES Allen FURST
MEDAILLES DE JUDO Thomas CERBU Antoine FARUYA Xavier BRETILLDN Marc BOUTAN
COUPE DE JUDO Roger LIWER
COUPES DE DANSE Anne—Marie CDRCHIA Morina SONN
MEDAILLES DE DANSE ESCRIME ler qroupe Sylvie GATTE Anne MICHIELSEN
Filles ler prix Suzanne SINGER
2eme prix Iva KAUFFMAN
Gargons ler prix Robert MITCHELL
2eme prix Christopher WILLIAMS
2eme qroupe
Filles ler prix Valerie PIERCE
2eme prix Melanie PIERCE
Gargons ler prix Andre SPEARS John PAINE
Meilleure executante Jacqueline SOBOTKA
ADMINISTRATI ON
Mn.e KAYOUN
Melle BRUCHANT DE VILLIERS
Mme HAINES
Mme FURMAN
Mme GALISTINUS
Melle SUFFER
Mme BINCTEUX
Mme ZANDER
Mme KRAUSSE
C e n seur
Mme CERISOLES
SURVEIL
L A N T S G E N i A O X
Mme SAMPSON
M„ AYACHE
Mme WIZENBERG
Aumoniers
PASTEUR BONARD
CHANOINE COUTELIER
RABBIN LANGER
Mme BRAUN
M. JACOT
Mme MOUNT
L ATIN
F R AN C A IS
Mme CERBU
Mme BERNSTEIN
Mme FOUCHAUX
M. CHEVAUCHEZ
MATHEMATIQU ES
SCIENCES
Mme MENDOUSSE M. TROUE Mlle BO1LE
bfaie POPA M. DEMATONS Mme MUTIN Melle LENNHOFF
Mme FRANCOIS
Dr. KLEIN
Mme DUMANOIR
Mme RYWKIN
LANGU E S
Mo RYWKIN
Mme KABBAZ
GRAMMATICO
Mme GLANZ
M. DAITZ
HISTOIRE ET GEOGRAPHIE
M. KIEFFER
M. HEFFER
M. GALY
M. SUGY
ANGLAIS
Mme SHENKAN
M. MACFARLAN
Mme ELLIS
Mme WELLS
Mme COURNAND Melle VERDONER Mme BRODIN
Melle LOVETT
BEAUX - ARTS
Melle LEFORTIER
M„ VAN de POEL
M. HOCHE
Mme DURIEUX
Mme BENZAKEIN
M. KABBAZ
Sept i ernes
Mme KUFFER
Mme JACOB
Mme ALIX
Melle ETINGER
Mme SDLOMDLOVIC
Mme BENDELAC
Mme HOSKING
Neu viemes
Mme NEWMAN
Melle VENTRE
D ix i ernes
Onziemes
Mme WOLFF
Mme NABATOFF
D ouz iemes
ki n de rcarten
SURVEILLANTS
LES PERLES DU LYCEE
Une eleve a donne une description originale de 1'evolution: "L’homme
descend du singe, surtout du gorille''.
En parlant d' originalite, un professeur a du remarquer: "vous avez
parle de peche original, tous les peches sont originaux, mais c'est le
peche originel".
Les eleves ont toujours des difficultes pour identifier des noms qui
pretent a confusion ; une eleve a ecrit que "Calvin Coolidge est un des
fascistes qui ont fait la marche sur Rome avec Mussolini".
Un autre eleve a ecrit que 1’Asie est arrosee chaque ete par des
pluies abondantes: "les moissons".
Un eleve, voulant decrire le suffrage censitaire a parle du "suffra-
ge sanitaire impose par la Revolution".
Une copie de composition a contenu une description de la plants
tropicale que mangent les indigenes de 1’Amerique Centrale : "le maniac".
Est-ce a cause de cela qu’ils sont sauvages?
Souvent les gens ont du mal a prononcer certains mots, Ainsi un
eleve parle des "larmes de cocodrille".
Un professeur s’est donne beaucoup de mal pour decrire la chute des
corps : "Abedonons le corps ... euh, je veux dire abondenons o.a euh,
abondenens ... euh lachons le corps".
Souvent les reponses a des questions posees en composition sont ties
interessantes.
Classe de Philosophie
De qauche a droite:
ler rang : Michele TREMBLAY, Renee MARTON, Marie-Therese HERMAND, Marie-Claire DOUCHARD, Marjorie HOOG, Sylvia MALACHOWSKI
2eme rang : Nicole DOMEC, Nicolette WEIL, Monique DAVOUSI, Lucy JOHANNES, Jacqueline PUJOL, Tibou LUBART.
3eme rang : M. CHOQUET, Pierre ALLAIN, Yves LE SCIELLER, Jacques AMAR, Didier MARGUENAUX, Victor DE LA SERNA, Willet WEEKS.
A une composition, on a demands la description de Chanteclair et voila
~a reponse: "Chanteclair est un coq. Tout le monde a deja vu un coq,
done je ne le decrirai pas"„
Il est souvent difficile aux professeurs de fairs des appreciations
pertinentes d’un travail scolaire.
Un professeur n*a rien pu trouver de positif a dire au sujet d’une
dissertation. Finalement il trouve quelque chose, il annonce a 1’eleve:
"la seule chose que j’aime de votre devoir, e’est la couleur bleue du
papier".
Ce meme professeur se sent parfois limite par le langage ordinaire
pour decrire les devoirs qu'il regoit. Un jour, pour dec ire un devoir
inconsistant il declare: "C'est de la diarrhee verbale" st d’un geste
de degout, il continue: "c'est liquide, c'est si liquids.
rv& (p ''b •£> ic-
A cinq ans le monde a I'air si different, en onzieme on se trouve en
bas de 1’echelle avec one periode interminable devant soi avant d'atteindre
ce royaume mysterieux: la classe de Philo ou de Math—Elem. En onzieme on
etait impressionne par les "grands". Leur grandeur physique etait assez
pour nous impressionner, quand ils passaient dans les escaliers ils semaient
la panique car ils etaient des geants. Mais en plus ils avaient un air de
grandeur et de mystere qui les entourait. Le mot "philo" nous faisait penser
a cette connaissance incomprehensible et semi-mystique - la Philosophie.
Le mot "Math-Elem" evoquait le spectre de lettres, de nombres et de symboles
qui effrayait des eleves fiers de pouvoir compter jusqu'a 10. Si jamais un
grand nous parlait, c'etait I'extase. Comment ce sage pourrait-il consen-
tir a parler a nous, pauvres mortels?
Alors a cet age, pleins d*emerveillement, nous decidames, chacun a part,
qu’il ne pourrait y avoir de plus grand bonheur que d'etre un eleve de
philc- Hous nous imaginions comment nous serions a notre tour des geants,
des saces, des immortels. 0 quelle joie eprouverions-nous en entrant en
Math-Elam et en Philo!
Qu-j.'.le deception! Nous ne sommes pas des geants, nous sommes des gens
de tailj.u normale. Nous ne sommes pas des sages, nous sommes souvent moins
sages que nous ne 1'etions a cinq ans et nos connaissances ne nous ont pas
transfcrmes en mortels . Nous avons perdu nos illusions, la Philosophie
n'est plus un mystere, les Mathematiques ne sont plus incomprehensibles.
Le Bac n'est plus ce spectre terrible qui nous hantait autrefois. Et le
pire c'est que les petites classes ne nous respectent plus. C'est terrible
de voir des petits se moquer de nous, cette nouvelle generation a ete
mal elevee. Mais enfin, ce n'est pas de leur faute, c'est notre epoaue
qui les a rendus comme ga. Ahl Comme je regrette le bon vieux temps!
Je trouve que dernierement je parle de plus en plus comme un vieillard.
Mais ma mission dans la vie est accomplie, je n'ai plus de raison de vivre.
En effet, j'ai atteint mon but, je suis en Classes Terminales, mais je
n'ai eu que deceptions en accomplissant mon reve. Helas, je sens qu'a
dix-sept ans il ne me reste plus rien a accomplir et ma vie n'a plus de
sens. Quelle tragedie! Mais j'espere que mon cas servira d'exemple
pour eviter cette catastrophe a quelque futur malheureux qui se trouve
actuellement en onzieme. Quant a moi, je me forcerai a vivre, mais je serai
toujours un homme fini. Tous mes reves ont ete detruits. J'aurai des
complexes affreux et je souffrirai toujours de cette deception amere. Que
I'existence est dure, mes amis.
St-e-ve biVLEA
Mathematiques elementaires
et
Sciences
De gauche a droite:
ler rang: Richard 5T0ECKEL, Marc COLOMBARD, Fabrizio FRANZI, Stephan HAWRANICK Steve DITLEA, Georges FILLIAS, Francis JACOT, Daniel ALLANObu
|err.e rang: Michel GARDERE, Brigitte 5ALLEBERT, Monique LECOUFLE, Jacques TROUE, Loretta SONN, Marina SONN, Sam EL CHHIMo
SO PROUD TO BE A MAN
WhenWhen I do see on Ellas’ map
Where old Olympics stood,
And read Pindarus' merry songs,
I cannot help but feel,
So proud to be a man.
For is he not a noble being
This creative that its legs do stretch,
In efforts unbelievable,
His fellowman to match
In races and unending trials,
This fiery, virtuous man.
For he would never quit,
In ancient times and even now
To go on ever being fit,
To outdo always
His performance,
And jump higher,
And hit harder,
And with his flashing whip
Drive faster
His team of fearless chargers.
Yes man, who in your virtue
Didst excell,
Who graced the naughty gods
With the bold sight
Of mighty bodies,
Who didst so please old Zeus himself
That he made you
of nature
The master undisputed.
When on my T.V. screen
I do behold your might today,
The very power of your fist,
The rapid gallop of your pace,
Fills my lazy soul with awe,
And I do wonder, and wonder so,
This man can run, and strong-is he!
A storm! This man of majesty!
And yet, a man like him,
Why cannot I
Fight, swim or fly?
Why lie I here
So lame and cozy,
Feeling so very proud to be,
A Man, a Man like him?
Paul Oppenheim
Classe de Premiere A B
De gauche a droite:
ler rang : Claudia BOVE, Lea 5ACUT0, Diana HENRY, Melissa WALSH, Mme KLEIN-LATAUD, Georgette TEMERSON, Adrienne SIMON, Monique AUGUSTE, Gisele ROUILLON.
2eme rang : Catherine VIAUD, Catherine TRIANTAPHILIDES, Elisabeth GALY, Myriam DISENHAUS, Barbara BUSH, Irene FINEL, Lynn JOHNSON.
3eme rang : Paul OPPENHEIM, Daniel LE SCIELLER, Rene ASPER, Philip ENGELHARDT, Alexei KONDRATIEV, Jacques PAGES, Dunstan COLEMAN, Frangois GANEM.
Absentes : Helena GOLDSTEIN, Monique AUGUSTE, Gisele ROUILLON.
RE5ULTAT5 DES JEUX OLYMPIQUES
ARTISTIQUES DE 2016 A PAGO PAGO
Les epreuves artistiques des jeux olympiques instituees en 1996, voient toujours
s’affronter de nombreux concurrents.. Les resultats de cette ann£e sont particulierement
dignes d'interet.
PE INJURE
Quatre prix: 1) "Fauteuil" par 1'Americain Jack Dabblesplotch; il s’agit d’un
veritable fauteuil, entierement badigeonne de peinture a 1’huile de toutes les teintes, du
jaune-ocre au rouge-vermeil. M. Dabblesplotch est le chef de la nouvelle ecole de
"realisme utilitaire" qui .groupe deja de nombreux adeptes.
2) "Hyperprisme" par le Frangais Sylvain Ophtalmie, appartenant a I’^cole
de la "peinture anti-visuelle". L’effet du tableau sur les yeux est assez troublant et peu
agreable, ne laissant done au spectateur qu'une impression tres vague et 1 ’ impossibility
d’en juger.
3) "Le Vide" par I'Allemand Johannes Hohlkopf, est un gouffre de profondeu
philosophique. En effet Herr Hohlkopf a refuse de toucher sa toile meme avec un pinceau.
Le spectateur est libre d’examiner le microcosmos etonnant de la toile blanche, d’en scruter
les moindres petites irregularites, et de finalement y decouvrir de si grandes merveilles.
qu’il risque d’en defaillir,
4) "Portrait d'une Femme" par Jorge Cocasso. La ligne et les couleurs de
ce tableau sont tout a fait remarquables. Le titre est purement symbolique; il serait
difficile de reconnaitre une femme dans cet amalgame de megots de cigarettes, de bas trouts,
de chiffons artistement coll£s a la toile avec du rouge a levres.
SCULPTURE
Cette annee les sculpteurs ne se sent vraiment pas fatigues. Certains
n'ont meme pas pris la peine d'enlever les etiquettes des bortes de conserves
qui composent leurs chefs d'oeuvre. Reconnaissons cependant la valeur d'oeuvres,
comme "Decadence sur les Planches" de L. Nieponiatny, c’est-a-dire deux caisses
de fruits clouees ensemble, contenant deux oranges moisies; ou comme "Vera Natura
de 1'Anglais William Grocer, jolies miniatures sculptees dans des bananes, oes
prunes, des oeufs durs et un beefsteak saignant.
P0E5IE
Les deux oeuvres qui ont remporte des prix sont:
If a brick can brake a brakish stand
Let not in in in at a fair a fair a hand
If grass is grass is green is blue not black
Song is a long long long song tone tune look back
Back back back back yes back yet back.
Les rabelimanafatunes les zazabavalavalavalavalas,
Menaient les tabelavelalavelavelavelavelas
Du chissechesa si sichissecheur sachasichos
Pour machasacaraz lasas mana tanas.
Des passions aussi dechirantes exprimees avec tant de sensibilite
meritaient bien un premier prix.
MUSIQUE
Premier prix de composition: "Jeu sur Trois Tons Inconnus" du Japonais
Miyoshi Bakahito. Un verre est lance sur un tremplin, rebondit sur un miroir,
les deux se brisent et tombent sur le sol. Ces trois sons, dont 1'un est
harmonique, sont toute 1'oeuvre de Bakahito. Une telle simplicite pure dans la
forme n'a jemais encore ete egalee. De plus, les trois notes obtenues rr;
jamais les memes; on ne peut done jamais s'en lasser.
Alexis KONDRATIEV
DOMINI DIXERUNT
M. SUGY Mme SHENKAN : "Pardon ouiiii ... vous comprenez que etant pour laquelle au moment ou la cause de ... votre nom ... oui vous ... pardon ouiiii . done vous comprenez ... " : "Alors vous aurez un zero pointe!' donne la raison rappelez-moi . . c'est cela ..
M, REGNAULT Mme CERBU M, MACFARLAN : "5o-ortez de-ehors vous !!!!" : "C'est vrrrai ou e'est pas vrrrai??" : "I'll give you dezerderetenew!!!"
Mme HIRSCHLER M, DEMATONS : "Voulez-vous vous taire??" : "M. (Melle) ... vous commencez a m'agacer."
Mme MENDOUSSE : "Eh bien, eh bien .. ??"
M. VAN de POEL "Dites, n'exagerez pas quand meme."
Mme POPA : "Vous aurez trrois mauvais points."
M, RYWKIN: "Avanti musica ill "
f-'me HUT IN: "Ne parlez pas, vous me d&rangez."
M, JACOT: "Un peu de sang-froid."
Helle LENHDFF: "Hd3.s! Il est en grande conversation 1* autre la."
H, CERVEAU: "Changemengnne J JI "
Daniel Le Scieller
DELPHES
A Delphes I’on sent vivre le mystere de 1* oracle. C’etait dans ce pavilion
circulaire au pied de la colline que les pretres recevaient ceux qui etaient
venus chercher leur sort dans les mots de la Pythie ; il a une beaut£ gracieuse :
j’ainie I’harmonie de ses proportions, la symetrie de sa construction. C’est au
coucher du soleil qu’il faut le contempler : sa souplesse n’est point alors
dSform^e par une lumiere cruelle. Montons la colline : le chemin est £troit, on
se sent Stouffer par les buissons qui ne laissent point p^netrer les rayons du
soleil. La tension monte avec nos pas ; a quoi mene cette voie tortueuse ? a un
stade qui £blouit par sa perfection car il fait vivre 1' istoire. On redescend
par un autre sentier : ces temples maintenant en ruines enfermaient les tresors
puissants des etats de la Grece. On arrive a 1’endroit u siiSgeait la pretresse.
Le soir il y regne un clair-obscur surnaturel et la forcu des vents fait gronder
la terre. On sent quelque chose de plus grand que soi.
BIENTOT ROBOT
Tous les quatre ans des millions de "sportifs" dans tous les pays du monde
s’installent mollement dans leurs gros fauteuils et en degustant une fraiche
limonade, ils fixent, avec angoisse, de leurs yeux ravis, le petit ecran de leur
television : records et medailles, des athletes en sueur, des drapeaux et encore des
records! Ah, les jeux olympiques! Ils sont bien une partie integrate de notre
vie. Qu'il est bon de savoir que 1'homme est plus fort, plus agile et plus souple
que jamais! Que c'est rassurant : on est fier d'etre un homme!
Et voila que les prochains jeux olympiques doivent se tenir dans trois mois.
Mais que se passe-t-il dans les coulisses? La commission des jeux olympiques
sue a grosses gouttes car pas une equipe sportive n'est prete : personne ne veut
plus s'inscrire aux jeux.
Les Americains envoyent un telegramme a la commission: SOMMES NAVRES -
NOI A MAN TO SPARE - NO TIME - STOP - Une seule competition preoccupe le monde:
la course aux etoiles. Tous les athletes deviennent desormais cosmonautes et
astrorautes; en France, en Chine, en Argentine, partout on obtient la meme
repon.- : ’’Mars avant la medaille d’or". La commission plaide: on ne peut tout
de me.vr. pas decevoir tous les "sportifs"! Quelle catastrophe!
Le grand jour est venu : les discours succedent aux hymnes et les cameras
sont braquees sur le stade immense ou attendent les spectateurs angoisses. Ou
sont done les equipes, les "teams", les surhommes, mystere! Soudain, une clameur
s’eleve. Du fin fond du stade surgit une grotesque machine: une Grue-Fusee,
un Bulldozer-Scaphandrier! Quelle est cette amorphe constellation de ressorts
et d’engrenages qui arbore le fier ecusson des USA et derriere lui un colosse
d’acier, et puis un cyclope d'aluminium, et la, quelle est cette quincaillerie
tricolore? C'est 1'equipe olympique frangaise, bien sur.
Les robots s'alignent, leurs chronometres s'illuminent et les voila qui
courent: on compte jusqu'a trois et deja le vainqueur arrive en gringant:
100 metres en trois secondes. Et les voila qui nagent, et ils sautent; est-
ce possible? vingt metres! et ils courent encore - 1.000 metres en deux
minutes - et le lancer du poids: trois kilometre! Impossible! Tiens! L'Autriche
a perdu un ressort: eliminee! Le Japon semble mal huile; il perd des boulons
et s'effondre: dommage! La Russie gronde et 1'Australie vrombit; ils s'elancent
pour le saut; les USA remportent cette epreuve (ils ont les meilleurs ressorts).
Quoi? Le marathon serait deja fini? En trois quarts d'heure les jeux sont
finis. Mais qui a gagne? Je 1'ignore! C'etait trop rapide et un cerveau
electronique decernera les medailles apres avoir analyse les resultats!
Tout le monde est epate: Vive le progres! Plus
plus de perte de temps! Adieu les vitamines, et vive
d'energie gaspillee,
les transistors!
Paul Oppenheim
Avez-vous jamais ete transports dans des pays lointains par une senteur
dans 1'air qui vous effleure les sens et vous eloigne insensiblement des
terres de I'ennui? Avez-vous jamais plane sur des horizons morins lointains,
calmes, etheres, qui se confondent a 1'infini avec le ciel bleu? Avez-vous
jamais vu des deserts rouges comme le soleil dont les sables ardents ne
connaissent pas la brise et ou des fleshes rocheuses s'elevent temerairement
vers 1'immensite du ciel et projettent leur noire silhouette sur ce vaste
silence? Avez-vous jamais suivi un fleuve d'air lumineux qui coule paresseusemenr
dans les nues au sein des vapeurs d'un crepuscule?
Alors seulement vous inviterai-je a explorer avec moi les grands espaces
de 1'imagination.
Weltschmerz
Light ; too hot, too sharp
Jazz ; too high, too strident
The light flickers, the flame dims,
The music flows into mellifluous harmony;
The room reels and becomes hazy,
Hazy like the sky when clouds float into white misto
Alone, so alone QQQ
I see the glimmering sheen of a tear on the window pane
The blues in the dim room,
The smoke swirls blue-gray, like the fog before the dawn.
Late, so late ooo
Rime is eternal, night ephemeral, soon: oblivion;
The air is warm, sultry like the moist burning wind before the storm o„Q
Soon the day, the light „oo
Too bright, too sudden;
The sky will fade from velvet black to vague gray,
Gray to blue;
The world dissolves into pink fog
The norizon glistens
A spark cf effulgent purple
A radience of flamboyant hues,
The mist disappears,
The glow of the gloaming, the dazzle of the dawn: vanished,
The spell : broken
The solitude : banished
The fleeting dream reverts to violent reality ooo
The night is gone ooQ
Still alone, all alone, so alone o„.
Irene Finel
I
Classe de Premiere
C MM
De gauche a droite:
ler rang : Elisabeth LOUDES, Anna MANOUAN, Joya UTERMOHLEN, Marxe-Louise MOUTOT, Doreen HANSEN, Veronique BORDES, Claude BARDY, Helene TREMBLAY, Martine BRUCE.
2eme ran q : Herve GAMALIEL, Sylvia DUCHACEK, Josiare COHEN, Sylvia AYACHE, Serge MATHA, Robert AYACHE, Yvon ALLAIN, David PASSIGLI.
3eme rang : M. DEMATONS, Jean-Pierre MARCHAND, Charles PINTO, Jakob ERLICHSON, Christopher KENDE, Bruno GROB, Rodrigo CALDERON, Guy KERBRAT, Alec BUNGENER, Pierre SEYDOUX, Raymond MORINI.
Absents : Daniele MATERNATI, Miguel DO RIO-BRANCO, Edward SONNINO, Georges NICOLAS, Roselyn ABITBOL.
■R'o ©waco
Classe de Seconde A
De gauche a droite;
ler rang : Marthe SCHULWOLF, Claude DESGIGOT, Catherine TABORY,
Mme E. CERBLI, Jean ROSEN, Anne-Marie MORIN.
2eme rang : Betsy CATHRO, Leyla SOUDAVAR, Ann TABOR, Michele MOSS,
Mira SCHOR, Maud GAMBLIEL.
Seme rang : Louis THEVENIN, Andre LUBART, Jonathan CARBON,
Francine SOMMER, Dominique DE ZIEGLER, Jean-Marc BARDY.
An Absurd Story
Near the village where
another village. Those two
a river. One of thr Molbos
and he wanted to show it to
the Molbos lived, there was
villages were separated by
had just bought a new suit
a friend who lived across
the river. It was autumn.
The Molbo left and was
whistling.
When he arrived at the bridge he had to
cross, it began to rain. The Molbo stopped and asked
himself what he should do;
he did not want his new suit
to be ruined by the rain.
After a few minutes of thinking
he decided to jump in and swim
across the river to get to the
other village. Thus his suit
was not wet by the rain.
Anne Marie Morin
Absurd Story of the Molbos
A long time ago
called the Molbos.
there lived,
near Denmark,
a tribe
One day a Molbo tribesman, as he was going hunting,
a tall tree. There was a nest, and in
sparkling, and dazzlingly white egg.
he called his brother to help him
noticed something in
the nest was a large
Since he couldn't reach it
Both of them made a sort of human
ladder but the egg was still out
of their reach. So they called
two other men who were passing by.
The higher they made the human
tower, the higher the disturbed
mother bird put her nest. All the
Molbos came to help them, but every
effort was in vain. Without being
discouraged, after a brief
they took a couple of axes
down the tree.
The egg fell with the
council
and cut
tree
J.M. Bardy
5, 4, 3,
vitesse,
cela est
temerite
Descents d’un skieur aux jeux olympiques
Il est des gens qui redoutent la
il en est d’autres pour qui
devenu chose habituelle. La
des skieurs en est un bon exemple
2, 1
Partez!
i
Aussitot le skieur bondit en avant.
Dans les crissements et 1’envoi d’une
neige poudreuse et eblouissante de
blancheur, il devale les trois cents metres
de dSnivellation qui le separent de
I’arrivee. Ses elegantes evolutions
sont mesurees et calculSes. Chaque
detail de la piste est present a son
' esprit: bosses, coins d’ombre et faux
/ plats qu’il redoute particulierement.
Ses membres, dans une parfaite coordination,
sont tenus de s’adapter en temps voulu,
aux formes du relief.
Il recherche une forme aerodynamique
qui lui permettra de grignoter quelques
centiemes de seconde. Attention! Une
bosse! Il s’Glance vers le ciel. Le
probleme d’equilibre dans les airs est
essentiellement psychologique. Mais le
skieur retombe en souplesse avec la
l£geret£ que connaissent seuls les
champions. Et bientot surgit le dernier
virage avant I’arrivee. Il le "nSgocie*
legerement sur les carres, le buste tourne
vers 1'aval. La foule hurle, tr£pigne
acclame son vainqueur. Il passe sous le
signe arriv£e et puis freine brutalement. A—
gagn£? Quarante-neuf centiemes de seconde
le separent de son rival plus heureux. La
deception se marque sur son visage. Elie se
dissipe bien vite sous I’effet des tapes
amicales £chang£es entre co^quipiers.
Il a perdu une manche, mais il
emportera la lutte.
J.M. Bardy
O5
CHARLIE AND JOE ADVISE .....
_______________________
Dear Charlie and Joe,
Q
I have a problem ........ This year for the first time and probably for the last t
I have been besieged by more boys than I can handle. But there is one boy who does n
seem to notice me except to tease me. He is just my size and because we have the same
color eyes, I think that we are perfect for each other. My friends have been trying "t'-
make him notice me but to no avail.... he notices them instead. What is bothering 1
is that because I am so attractive, how could he not notice me?
I have a lot of good qualities: I ski better than Stein-Erickson; I dance better
than Killer Joe Piro; I swim better than Eleanor Holmes and I sing better than Frangois
Hardy.
What is wrong with me? HELP!!!111!
M.R.
Dear M.R.,
Boys sometimes at this tender age don’t always fall for perfect human beings ......
On second thought maybe you aren’t human!
Classe de Seconde B
Je gauche a droite:
Ler rang: Corinne LANDFEAR, Annie LAMAISON, Ellen STEINITZ, Alexandra WAGER, Joelle WHITE, Ren^e RICHIE.
?eine rang: Robert 5URC0UF, Michel SAUVAGE, Jean-Jacques VARLANOFF, Pierre YOUNGMAN Cheryl KORNBERG, Pierre PICCO, Joan WIESEN, Mayssoun KHANACHET, Mme BERNSTEIN.
L’histoire des jeux olympiques
A partir de 8B4 avant J.C., tous les quatre ans et pendant mille deux cents ans,
des jeux d£sint£ress£s ( une simple branche d’olivier au vainqueur) furent cel^brSs
a Olympie. En 394 de notre ere, 1‘empereur Theodose, qui 5tait tres chr^tien, considei
ces fuiilit^s comme paiennes et fit incendier le temple de Zeus a Olympie. La tradi-
tion des jeux olympiques devait etre reprise mille cinq cents ans plus tard par Pierre
de Coubertin. En effet le baron de Coubertin voulait faire reprendre, cette fois par
tous les peuples de la terre, la celebration des jeux grecs abolis par 1’empereur Th£o
Il fit cette annonce dans le grand amphitheatre de la Sorbonne en 1892 et, a son
propre 6tonnement, I’assembl^e approuva son projet et lui souhaita un grand succes.
Il fut decide que les premiers jeux olympiques auraient lieu a Athenes en 1896.
Quand les premiers jeux de I’ere moderne s’ouvrent a Athenes, personne dans aucunt
nation du monde n’a pris tres au serieux 1’invitation de Coubertin. Seules treize
nations sont represent£es. En 1896, la piste d’Athenes ne ressemblait en rien a cellee
de nos stades modernes : le sol etait mou et sablonneux. Il n’y avait pas de piscine I
□n nageait en mer.
Pour les jeux de 1900, Paris fut choisi. Il n'y avait pas de stade: le Racing
Club de France preta ses installations du bois de Boulogne et 1’on nagea dans la
Seine ! Le plus grand succes des Frangais fut le marathon, gagne par Michel Th^ato.
On le soupgonne d’avoir emprunte des raccourcis. En effet, c’est lui qui connaissait
le mieux le bois de Boulogne.
En 1904, les jeux ont lieu a St Louis (USA), en 1908 a Londres, en 1912 a Stockholr
On tatonne, on cherche: le programme des differentes epreuves n’est pas definitif. En
ce temps-la, le lancement du pave etait sport olympique.
Ce n’est qu’en 1924 que le programme des jeux trouve sa formule definitive. En
1924 les jeux ont lieu a Paris. Quand en banlieue, le stade de Colombes et ce qu’on
appelle le Village Olympique, ou campent les athletes, vague ensemble de baraques en
bois, sans confort.
Les jeux de 1928 a Amsterdam commencerent par un coup de theatre : les adieux de
Pierre de Coubertin qui renie les jeux. "Ils trahissent, explique-t-il, 1’ideal antique
puisqu’ils admettent les femmes." En effet elles arrivent a chaque olympiads de plus er
plus nombreuses. En 1936, les jeux ont lieu a Berlin, sous les yeux d’Hitler.
En 1937, Pierre de Coubertin meurt en disant: "J’ai conscience d’avoir accompli
ma mission".
En effet, Coubertin avait realise son reve : les jeux olympiques etaient devenus
ies grande confrontation universelle, une lutte de prestige, pendant cette periode de
1418 a 1960.
En 1964, pour la premiere fois, les jeux olympiques eurent lieu en Asie. La aussi
.erre de Coubertin avait r^ussi en faisant de Tokyo, peu avant sa mort, une ville
L'mpique.
Annie Lamaison
Inspiration
Elie "aime";
"Deteste" la pluie.
Elie "rit";
"Pleure" son premier amour.
Elie "s’amuse";
"Souffre" en silence.
Elie "danse";
"marche" vers la mort.
Elie "meurt";
"Vit" dans I’eternite.
C. Landfear.
Portrait discret
Ambitieux, curieux,
Joyeux, glorieux,
... et silencieux.
Honnete, propre
Poli, souple, fort,
... mais calme.
Patient, intelligent,
Savant, puissant
... et interessant.
Juste, raisonnable,
Honorable, habile,
... et fou.
Grand, beau, admirable,
Adorable, formidable!
... et modeste.
... Et vous?
Michel A. Sauvage.
fr\\CH c L IAUVA&-E
Classe de Seconde
De gauche a droite:
ler rang
: Marie LOZOWSKY, Helene MAGUET, Aliette BILGER,
Claire-Aude REMY, Danielle PONSOLLE-, Tessie ARPEL5,
Janie TRIGERE, Diane DIXON, Dominique PETIT,
Mireille LOVELACE.
2eme rang
: Gerard LAMARCHE, Marie-France PROSPERI, Barbara LASZEWSKI,
Nancy ANHOLT, Melle LENHOFF, Linda MORSE, Margaret RELIN,
Sally FISCHBACH, Edouard CONTE.
3eme rang
: Jacques HIRSCHLER, Nicolas KELEMEN, Lucien VIOLA,
Daniel GROB, Alexandre DE BORDES, Alberto DE MONTEZEMOLO,
Jean-Marie POTIN, Patrick KENT, Frans-Yves MARESCOT,
Robert VAUGHN, Dominique DUMANT.— -is
: Yves BIZIEN, Francis FREEDLAND
de
The Gods all were present at a great feast
When suddenly a knock was heard at the door,,
All at once their loud clamor ceased,
As in walked a goddess ne’er seen before.
"My name", she told them, "is Love-day.
I wish but to know and love you all."
The Gods noticed first she was different than they,
The color of her eyes, she was too tall.
Then a look of doubt entered their eyes.
"Love us now", said Zeus. "Love Olympia now,
All you'll be able to bring us are lies,
Someone like you can but start a row."
Love-day quickly became ghostly white,
"Your wish is granted; I shall ne'er return"
And then she faded anon from their sight,
And Hatred followed in his term.
ADIEUX !
Nous separant,
Comme des fleuves,
Nous courions librement;
Mais il y a encore des moments
□u nous pouvons nous
Meier
Comme des fleuves,
Riant
Et libres,
Nous separant,
Et rencontrant,
Cherchant separement,
Nous trouvons ensemble
La mer ». .
Barbara Laszewski
QU'EST-CE QU'UN SOUVENIR?
Le souvenir est 1'image du passe, le multiple indetermine de I'evenement
unique; une image qui torture, comme elle exalte; image qui trouble le
repos et le travail, le corps et I'ame - image qui est, pour I'esprit, la
photographie, la preuve, le symbole de la realite de la vie vecue, et qui, a
force d'etre travaillee par la pensee, I'ambition, 1'imagination et la
memoire, se deforme, s'efface, devient une illusion (contredisant les ecrits
"qui restent"): Ai-je vraiment vecu? Qu'est-ce que la realite? La vie?
Reve qui persiste avec obstination, maudit ou adore; enfer ou refuge,
fui ou recherche, ou 1'on sombre par force ou volonte; source de misere ou
de Joie, de larmes ou de sourires, de remords ou de fierte, le souvenir
appartient a un autre monde.
Le souvenir est le moment qui a survecu; c'est une seconde du passe
et 1'eternite du futur.
Tessie Arpels
COMMENT VDUS IMAGINEZ-VOUS CAGE D'OR?
Corinne Franco:
t hBbfcATolRE]
Roger Liwer:
T4.il
Maria Oppenheim:
fr4i^6uec
hotel,
tous ces
un immense
precises
On
La terre est ici
separes par de fines cloisons,
joyeux ...
a mes yeux ... une
coloree en rose, en
Ime representerais cette epoque si recherchee,
en un point x, sur une demi—droite issue d'un
point d'origine "0", le commencement du monde .. ,
Ce point x etant a 1'infini comme cette demi—droi*
qui se prolonge, et se prolonge dans 1'avenir.
En regardant ce point, je verrais se developpei
image ... une image tres vive
vert, en bleu et en or . ..
ou vivent,
etres
pour me-
pourra
Il y aura des machines tres
surer 1'intelligence du nouveau-ne.
voir tout de suite s’il lui conviendrait mieux
d'etre mathematicien ou agriculteur, par exemple
S’il est destine aux maths, on lui en enseignera
le plus possible, des qu’il aura atteint I'age .
Au contraire, si 1' intelligence de 1'enfant le
destine a etre agriculteur, on ne perdra pas de
temps a lui enseigner les maths, mais on lui
montrera comment travailler la terre. On lui
indiquera les avantages d'etre fermier, la
beaute de cultiver la terre de telle sorte qu'il
aimera etre fermier. Ces mesures peuvent
aujourd'hui parartre injustes et dures, mais
puisque nous devons avoir des paysans, autant
qu'ils soient heureuxJ
... Les enfants montent alors dans leur
petite soucoupe volante et partent pour 1'ecole.
Qu'ils semblent heureux. Avec un sourire
jusqu’aux oreilles, ils arrivent a I'ecole, un
batiment colossal muni d1ascenseurs pour les
eleves ... Les compositions n'existent plus,
les legons ont disparu ...
Classe de Troisieme
De gauche a droite:
ler rang : Raoul GROB, Philippe JOLLIET, Guy PAULIN, Marc SALZ,
David COHEN,- Jean-Marc GAMBLIEL, Andre SPEARS.
2eme rang : Marie-Therese BENAZET, Michele HARRIS, Brigitte JACOBS,
Melinda HEPPENSTAL, Antonia BLAMONT, Maria OPPENHEIM,
Frederique HUGUENY, Antoinette PEARSE, Wendy WOLF.
3eme rang : Jody JOHNSON, Marie-Frangoise FARUYA, Deane WILLIAMS, Jean-Pierre HARPIGNIES, Ivan VARLAMOFF, Roger LIWER, Pierre Alain POUJOL, Corinne FRANCO, Muriel SORIANO, M. C. JACOT.
Absentee : Martine ABALLEA, Brigitte RANARIVELO, Frangoise ROUILLON.
Ivan Varlamoff:
Il y aura un vrai paradis lorsque
nous mangerons tous a notre faim, lorsqu’il
n’y aura plus de grande difference entre
les classes sociales, lorsque nous pourrons
provoquer des pluies torrentielles quand bon
nous semblera, des chutes de neige abondantes
durant les hivers doux pour les sports
d'hiver, lorsque nous pourrons temperer
toutes les regions par la deviation des
courants marins et des vents, mais surtout
lorsque tous les conflits et les guerres se
termineront .. .
Mais si 1’homme ne parvient pas
a realiser quelques-unes de ces ameliorations,
ce sera I'enfer : les gaz des voitures tueront
les populations lentement, les rivieres se
dessecheront, il n’y aura plus de torrents
pour avoir de 1' electricite et si 1’homme
n'a rien invente d'autre pour compenser ces
pertes, le paysage de la terre deviendra
identique a celui de la lune : sombre, desole,
silencieux, terrifiant ...
Antonia Blamont:
De toute fagon une vie ou rien
ne manquerait, ou tout irait selon nos desirs,
ne serait plus une vie. Je pense que ce
sont les problemes quotidiens et le travail
qui font le plaisir de vivre.
Antoinette Pearse:
Le caractere des hommes n’a pas
ete fait pour le paradis. Il faudrait
beaucoup changer, et apres tous ces change-
ments les hommes ne seraient plus des
homes ...
Quelquefois j'imagine un paradis
ou les hommes sont morts ou dorment; la
ces hommes revent d'un age d'or et font
des reves qui sont vrais. Alors tous les
hommes pourraient avoir un paradis personnel
et parfait.
Andre Spears:
Un lieu parfait, c'est un lieu ou
1'homme vit pour etre heureux, il vit
par joie de vivre. Il n’a rien a faire,
tout est fait pour lui par la nature.
Et ce n'est pas une attitude de paresse
que je prends ici. Je crois simplement
que lorsque 1’homme travaille, il se
fatigue, il a des difficultes, d'autres
se mettent a travailler, I'esprit de
competition intervient. Et voila!
Plus de vie parfaite!
Point de cinema, de television,
de courts de tennis, de voitures, car
tous ceux-ci sont construits par 1'homme,
ils ne sont done pas parfaits; ils se
cassent, ne marchent plus, ont besoin
d'entretien et obligent 1'homme a
travailler ...
Francoise Rouillon:
Ils n'etaient qu'une tribu de
quelques dizaines.
Ils ne savaient ni parler, ni
ecrire, mais ils se comprenaient. Tout
ce qu'ils voulaient exprimer se traduisait
sur leurs visages. Ils ne disaient pas
un mot, mais ensemble, en ecoutant la
musique des oiseaux ou en regardant
la lune, ils se regardaient et se
transmettaient leurs decouvertes. D'une
grande sensibilite, ils etaient tous
des artistes qui comprenaient le moindre
signe de la nature. Ils s'enrichissaient
ainsi de mille sensations, de mille
decouvertes.
Un jour, ils mouraient de vieillesse,
brusquement, sans s'en rendre compte.
Les membres de la tribu les deposaient
dans la mer, car ils croyaient que la mer
etait le dhe'min par lequel on arrive dans
une autre vie aussi belle que la premiere.
Ils ne connaissaient que le bien et le
beau. Ils ne s'imaginaient done aucun
lieu, de souffrance, apres la mort,
ou ils auraient pu etre punis. Ils
n'avaient peur de rien ...
o
Frederique Huqueny :
L'homme aura cree des villes
satellites et il aura epuise les ressources
de la terre, si bien qu 1 un jour nous nous
retrouverons tous dans un declin total. La
terre ne subissant plus 1'attraction du
soleil, nous repasserons par les siecles
precedents, nous revivrons le passe, les
periodes gauloise, latine, les ages neo-
lithiques, nous nous degraderons de plus
en plus jusqu’au jour ou nous nous retrouve-
rons sur un paradis terrestre, semblable au
premier ... Il n'y aurait plus de classes
sociales, plus de tyrans, plus de guerres,
plus de sang repandu comme dans le futur que
nous aurions deja vecu. Nous aurions
eternellement le meme age. Les fruits,
oranges, bananes, pommes, pulluleraient ...
Pierre-Alain Poujol:
On n'aurait qu’a se laisser
aller pour vivre, comme un wagon sur les
rails d'une pente ...
Melinda Heppenstall:
La lune sera atteinte et sera un
lieu de vacances et de recreations. Les
transports seront facilites et les continents
seront lies par des tunnels sous-marins et
des ponts ...
Diane Williams:
En 2964 toutes les nations de la
terre s'associent pour une cause commune:
la defense de la terre centre une grande force
ennemie de la planete Jupiter . . . Les savants
creent des masses d'air empoisonnes de gaz
abtireactifs, autour de la Terre . .. La
Terre est sauvee. On declare le 7 novembre 2965
comme jour de conge eternel ... C'est enfin
la paix.
sse
roisieme
De gauche a droite:
ler rang : Dan MORGENSTERN, Bertrand PINEL-DARRIEUX, Michael BARMACHE, Joshua COHEN, Alain URBINI, Philippe LAVIER, Jean-Frangois ALIX
2eme rang : Marie-Helene GRONDIN, Bernadette PASTOR, Marianne SAUVAGE Jacqueline WOLF, Carole HUGUENY, Emmanuelle REMY, Agnes PARISOT, Nicole PERRIER, Nina BERNSTEIN.
3eme rang : Nadine PERAHIA, Mlle BOILE, Anfhr-Marie CHARRIER Annick PERTHUIS, Isabel DE LA SERNA, AnSSt SIERPINSKI, Marilyn ELSON, Adrian VOLMAN, Paul-Marie GANEM, Alain PAVOT, Marc VERINE.
4eme rang : Samer KHANACHET, Paul KATRIT5IS, Frangois CAILLAREC, Henri HOGARTH, Michel HERCKENS.
Absents : Catherine-Frangoise DUBOIS.
THE OLYMPICS
Every four years, athletes of all countries "are brought together
on the friendly fields of amateur sport, unmindful of national rivalries,
jealousies and differences of all kinds"; at least that is what they
attempt to do. But what true-blue American does not feel pangs of anguish
every time a Russian wins a medal? And Heaven help us all if ever the
U„SoSoR„ should win more prizes than the United States! 0 black day!
Winning is a matter of national pride, and every cup lost to the Communist
block is a reflection on the courage, strength and virility of American
manhood. On both sides of the Iron Curtain aren’t the Olympic champions
feted, given parades and generally treated like national heroes? For
do they not represent a triumph of our "American way of life," or, as the
case may be, the victory of strong socialist youth over degenerate
capitalist weaklings?
There are examples of this kind of rivalry throughout the history of
the Olympics, from the time when hundreds of years before Christ, Athens
competed against Sparta, to 1936 in Berlin, when Hitler tried to glorify
the Nazi state and prove the supremacy of Aryans, up to the present day.
Although it may be true that amongst the Olympic contestants themselves
there is little international rivalry and mostly athletic competition,
this does not apply to the public in general. And it will be a long time
- if ever - until human nature evolves to the point when the Olympics
will really be games where athletes can truly be "brought together on the
friendly fields of amateur sport, unmindful of national rivalries, jealousies
and differences of all kinds."
Quand j'etais petite et que j'apprenais I’alphabet, j'inventais de
petites histoires pour les lettres. Chaque lettre avait un caractere physique
et moral.
Par exemple, G etait un gros monsieur tres tier de lui-meme. Il faisait
gonfler sa poitrine pour se montrer plus important. C etait une jeune femme
tres gracieuse, charmante et jolie, mais timide. Son mari etait T, futur President
des Etats-Unis, un bel homme muscle, intelligent et sympathique. Leur enfant
V, une fille elegante, mais portant toujours des lunettes noires, et toujours
fourree dans un livre.
J'imaginais les lettres de I’alphabet dans une file, attendant d'etre admises
dans un cinema. Je me demandais pourquoi elles etaient dans cet ordre. La
reponse etait, bien sur, que est arrive avant B et B avant C, mais cette
solution etait trop simple pour moi. J'imaginais qu'0 etait une grosse femme
qui souffrait des pieds, Q, sa jumelle mais supportee par une canne, et P, un
jeune homme galant. Q laissa passer 0 devant elle, parce qu'elle avait pitie
de 0 qui n'avait pas de canne, et puis P, toujours galant, fit la meme chose.
E et F etaient des officiers de 1'armee, mais E tenait un rang plus haut que
F et passa devant.
C'est ainsi que toutes les lettres se rangerent dans I’alphabet, et elles
y sont encore.
JTteria Sc h less
PANTOUM SUPERCALLIFRAGILI5TIC
Le maitre punit I'idiot
L'ours eclate en paquerettes
On ne nage qua dans i'eau
Qui a pris mon arbalete?
Ou sent done mas grands ciseaux?
Qui a pris mon arbalete?
On ne nage que dans I'eau
Le soldat porte casquette
L'idiot a puni le maitre
Le soldat porte casquette
Sautez done par la fenetre
Je me suis trompe de tete
Une poule sur un mur
Cesar etait un genie
Qui picotait du pain dur
Et ce pantoum est fini.
LES MATHEMATIQUE5
hauteurs, des bissectrices,
medianes, des mediatrices.
expressions algebriques.
ces mathematiques!
Des
Des
Des
Qu'elles sont faciles,
Mais quand trois hauteurs sont concourantes,
Que deux demi-droites sont encore secantes,
Mais quand le triangle est isocele,
Et que les deux droites
Mais quand x = 3 et y =
Je crois parfois que je
Mais quand on multiplie
Et qu'on les divise par
Mais quand un losange a
Que soudain un triangle
"Il n'y a qu'une solution,
Nous dit Monsieur Dematons,
C'est d’apprendre vos legons".
paralleles,
vraiment bete.
nombres negatifs
sont
7
suis
deux
des nombres positifs,
un angle droit,
rectangle n'en a pas?!?
p
e
9
v/
Js O’ - <1
p>_
&
^Joseph
Classe de Quatrieme
De gauche a droite:
ler rang : Andre de NESNERA, Frangois DUMDNTET,-Pierre TREMBLAY,
Francis DUMANOIR, Jean-Frangois GALY, Donald ZILKHA,
Andre SALZ.
2eme rang : Mlle VERDONER, Valerie RUSCH, Denise RAAB, Perrine ROUILLON,
Frangoise PETERMANN, Nadine JOSEPH, Margaret BERGEN,
Pamela FARLAND, Antonella TOMEI.
3eme rang : Peter LAURENCE, Alvaro ALABAR, Marie-Chantal van COPPENOLLE,
Florence AMAR, Catherine GOLEBIEWSKI, Alexandra WARREN,
Francesca DAITZ, Julie KREWER, Maria SCHLESS, Patrick FLEGO,
Jean-Marie CLARKE, Francis STEIER.
Absente
: Sylvie DAMIEN.
UNE AUTRE VIE
J'etais I'ainee d'une grande famille qui habitait ensemble un
arbre immense de 11Andalousie. Chaque jour une fille venait nous voir,
nous regarder, nous admirer puis elle s'en allait en disant : "Mamasita,
le grand jour viendra bientot" ...
Ma Mere etait la plus belle de nous tous ; elle etait tout a fait
ronde, lisse impeccable, de race pure. Mon pere possedait un peu de jus
de citron qui parfois, le rendait de tres mauvaise humeur. Mes freres et
soeurs etaient assez gentils mais autrement, des oranges tout a fait normales
Un matin, un de mes freres le plus gourmand tomba sur I'herbe et
eclata : ce fut "Le Grand Jour". La jeune fille vint alors avec un gros
panier dans lequel elle mit plusieurs d'entre nous, y compris moi. Quand
j'ouvris mes pores, quelle horreur : je me trouvais ecrasee au fond de ce
panier par une multitude d'etres de mon espece. Un vieillard pourri qui vou-
lait se suicider nous disait que la corbeille avait ete fermee et qu’il
n'y avait rien d’autre a faire que d'attendre la mort.
Un jour nous fumes entassees pele-mele dans une grande machine
appelee A &. P ou toute une serie de doigts de 1’espece humaine me tapotait
sans arret.
En ce moment je me trouve dans un sac de papier marron pres de
quelque chose d'aussi degoutant qu'une prune. Que va-t-il m'arriver? Une
vie d'orange est-elle si compliquee?
Julie Krewer.
LA VILLE ET LA CAMPAGNE 50NT DIFFERENTE5
Quelle citerne asphyxiante! Tous les jours j'attrape le catarrhe
et je ne trouve pas de remede. Je ne peux pas travailler en ecoutant les
grincements des voitures, et le lendemain matin, quand le professeur
m'interroge, je suis legerement confus. Que faire? Comment guerir cette
Maladie?
Nous aliens a la campagne. La, le matin, j 'ecoute le chant doux
et harmonieux du coq. J'alterne le travail avec de petites promenades par
ici et par la, le jour et la nuit, avec mon gros chien qui me suit partout.
Je salue le pommier haut et agile portant une petite exposition d'enfants
qui me regardent d'un air malicieux, et meme soupgonneux. Je mange des
herbes sauvages, des bananes pourries, des miettes de pain deja becquetees
par les oiseaux affames, et des cailloux affiles et chauds.
Alvaro Alabart.
PERIL.
Il etait la. Le grand champion. Philippe Franqois Lamartine, le grand
champion du monde de course a pied. Et maintenant il etait a Tokyo pour les
jeux olympiques. Il sortit de la voiture, regarda autour de lui et enleva
ses lunettes de soleil. Quelques uns dans la foule virent 11 apprehension sur
son visage et se demanderent ce que cela pourrait bien vouloir dire.
Il murmura : "Bien, elle n'est pas la".
La course comments. Apres quelques minutes, il etait en avance sur les
autres.
Finalement, il ne restait plus qu'une dizaine de metres, lorsqu'il
entendit : "Pardon, laissez-moi passer, s’il vous plait". Les gardes virent
une jolie petite vieille dame.
"Fifi I ", cria-t-elle.
Philippe Frangois s'arreta.
"Tu n'as pas fini ton dejeuner".
"Mais, Maman ..."
"Je t'ai apporte quelque chose a manger".
"Mais, Maman ..."
Il finit le troisieme sur les quatre. Le quatrieme etait un boiteux
qui faisait la course pour sa sante.
Alexandra Warren
MON CHIPMUNK
Minuscule habitant des
Gracieusement craintif
Vetu de son manteau de
Il jaillit des fourres
forets canadiennes,
et pourtant familier,
noir et blanc raye,
avec des ruses indiennes.
Il aime se percher sur quelque promontoire,
Et troner comme un roi sur tout son territoire,
Il reve constamment de graines et de noix,
L'hiver dans son terrier mais tout 1'ete chez moi.
Frangois R. Dumontet.
L'INDE
L’Inde un mot irreel,
L'Inde un monde eternel,
Un pays merveilleux,
Paradis fabuleux.
L'inde est un gros pacha
Sur des coussins de soie,
Une femme doree,
Tout de brillant drapee. .
L'inde est un tigre jaune
Dans le vert des forets.
C’est d'un enfant 1’aumone
Au mendiant qui dormait.
L'inde, quand le soleil
Ecrase les villages
Et plonge dans le sommeil
Meme les betes sauvages,
L'inde est un fruit trop mur
Dans la poussiere doree,
Ou un miel doux et pur
Sous un soleil d'ete.
Mais quand Alibaba
Decouvre emerveille
Un tresor de roi
Dans la grotte entasse,
Et qu'une belle dame
Sur des coussins de cuir
Raconte, pleine de charme
Des legendes au fakir,
C'est un objet dore
Ancien, lourd de passe.
Perrine Rouillon.
Classe de Quatrieme B
De gauche a droite:
W
ler rang : Pierre VITTORI, Radomir STEVAfOVIC, Allan BRASSLOFF,
Philippe MORIN, Christian FRANQOIS, Xavier BRETILLON, Patrick
JACQUES.
2eme rang : Nathalie TINE, Julianne LLOYD, Allison ESTABROOK,
Evelyne NOEL, Carole VONDERWEIDT, Isabelle PRETRE,
Elsie RIGAULT, Sylviane AUFFRET.
3eme rang : Jean-Robert AUGUSTE, Jacqueline MOREAU, Puck WULLENWEBER,
Charlotte COLEMAN, Isabella di MONTEZEMOLO, Eva LEWIN,
PINTO, Frangoise PERRIN, Anne SCHREIBER,
Amy .CHRISTOPHER.
Absent
: Mamadou COULIBALY.
COURTE HI5T0IRE DES JEUX OLYMPIQUES
C'est en 776 avant J.-C. qu'on sit', e historiquement
les premiers jeux olympiques dans line ville grecque du
Peloponnese, "Elide". Hercule, nous dit la legende, fut
le pere de ces jeux. A I'origine, les seules epreuves
etaient des courses de vitesse sur une ou deux longueurs
du stade (192 m.). Mais plus tard on institua une course
sur vingt-quatre longueurs de la piste (4.500 metres environ),
le "bolichos". Puis on avait reuni cinq epreuves : le saut
en longueur, la course, le lancement du javelot, du disque
et la lutte.
A partir de 648 avant J.-C. on adopta le "Pancrace"
qui etait un combat impitoyable.
Apres les Jeux, le champion recevait dans le temple
de Zeus une couronne tressee de rameaux d'olivier. Bientot
on adjoint, pour plaire a la noblesse, des epreuves
hippiques et des courses de chars.
Helas, en 393
GW
Donald Zilkha.
de notre ere
1’empereur Theodose mit fin a
ces jeux.
Apres quinze siecles d'oubli,
en 1883 a Paris, le jeune baron
Pierre de Coubertin recommenga
les jeux olympiques parce qu'il
pensait que les jeunes manquaient
d’entrainement physique.
Depuis 1896 les jeux eurent
lieu tous les quatre ans, sauf
pendant les annees de 1916, 1940
et 1944 a cause des deux dernieres
guerres.
LE PARI.
Nous avions un excellent point de vue sur le terrain. Apres avoir
attendu cinq minutes en bavardant, on put voir les joueurs arriver par equipe:
les rouges, puis les bleus. Cela faisait une Jolie harmonie de couleurs. Ils
se rangerent a leur place sur 1'herbe verte. Le ballon fut lance en 1'air et
la partie s'engagea. C'etait une lutte acharnee entre rouges et bleus, c'etaient
des corps qui tombaient, qui se relevaient, c’etaient des passes tantot courtes,
tantot longues, c'etaient des "ha!", des "ho!", des conseils, parfois des injures,
enfin c'etait une fourmiliere affairee.
Les rouges avaient deja marque deux buts a un, avantage aux rouges.
Mais soudain comme une enorme vague qui ne s'est pas ecrasee sur le sable, les
bleus avaient rattrape leur retard: trois buts a deux. Puis c'etaient les
rouges, mais les bleus se rattrapaient considerablement: quatre buts a deux.
J'avais gagne mon pari! Mon amie devait me donner autant de francs que de buts,
multiplies par cent ce qui faisait quatre cents francs.
Classe de Quatrieme C
De qauche a droite:
ler rang : Panie SLANGY, Edwige LOZACH, Irene RUSANOWSKI, Denise MERMET, Babette HALL, Alicia DE LA SERNA, Sandra KREMNITZER.
2eme rang : Remy AYACHE, Jennifer SCHMID, Deborah PRESS, Marilyn REIS, Wendy WEINGARTEN, Una COPLEY, Steve GOLDMAN.
3eme rang : Mme POPA, Jean-Noel MARESCOT, Patrice FALZON, Alain VIGUERIE-NOEL, Philip WESTFALL, Paul BERNSTEIN, Steven GOLDSMITH, Michel ALIX, Jean-Frangois LE MAUGUEN
Absente : Sylvia DUBOIS.
"A BEDTIME STORY"
One rainy day in the year 2025, my grandchildren, ages four and six, asked me
to tuck them into bed. And as expected, I was asked by the youngest to tell
them a story. I just about ran out of fairy tales, so I decided to tell them
a story of my past glory, which nobody believed. At
age of 75, most people thought I was just another
poor old man making up stories. Even my son didn't
believe me. Nobody believed that I was a member
of the 1972 Olympic team. And further-
more, I won a gold medal in swimming.
"My story, children, began like
most stories! I had always had a
great love for swimming, and knew how
to swim quite well, so in 1968, when
I entered college, I signed up for
the swimming team. The coat saw great
possibilities and even spoke of the
1972 Olympics (the 1968 had already finished)."
"In 1971, after two and a half years of vigourous training and exercise,
my name was becoming known in the swimming world. And finally he thought me
ready to compete in the National Championships. I worked my way through all
the heats up to the finals. I was quite nervous and perhaps a little over
confident. The gun sounded the starting of the race. I started slow but came
on with a rush to win!".
stadium echoed with the cheers
excitement began."
"This victory led to numerous
other meets which inturn led to the
Olympic trials which I won handily.
This meant the greatest honor a man
can receive. I was to represent my
country, the United States, in the 3,500
meter swim in the Olympic Games."
"Our training became more intense
and I got to know my teammates better.
Finally, in mid-July, we travelled
over 3,000 miles to the site of the
XXth Olympiad. In the Olympic
village, we got to know athletes
from all four corners of the earth
and on July 29th, the Olympics
began. I was chosen to carry the Stars
and stripes into the National Stadium.
This was probably the proudest moment
of my life. A young boy carried the
torch into the Stadium and as the flames
shot gracefully into the air, the mammoth
of the crowd. We took the oath and the
"We moved quickly through all the heats right up to the finals in which
I was the favorite. I was not too nervous because I have been in a final
many times. But I had to remember, this wasn’t just any race, this was the
Olympics. My coach gave me some last minute instructions. My teammates gave
me confidence as the starter said "on your marks". I was assigned to lane
number 6. I was on my starting block when I heard the starter say "Get set".
I crouched into the starting position. The starter’s gun echoed through the
mammoth hall. Now the race was on. I followed my coach's instructions. As
he said, I stayed in second position until four laps were left. Then I
started my dash. I won convincingly. I leaped out of the pool and was
greeted with the word that I had set a new world record".
"That same night I was presented my gold medal. France was second and
Japan was third. When the band played the Star Spangled Banner, and the flag
crept slowly to the top of the flag pole, tears flowed down my checks".
Well at this point, the children fell asleep, and I wonder if they
believed me. Strange coincidences ruined almost all records and I had to
give up my medal for the gold drive in World War III.
But I still have my memories which will never leave me and nobody has
to believe, I really don't care. I only hope other people will be fortunate
enough to reach their goal as I have.
A SKIER'S FOLLY.
"Pardon me", I solemnly asked, "which way to the beginners' slope?".
"Pardon", exclaimed a Frenchman.
"The ski slopes! Which way?".
"Ski? Ah, ski! Zat way!” he directed pointing upward.
As my noise followed his finger, I found myself looking at, what seemed
to me, another Mount Everest. Nevertheless, being of a rather undaunted
constitution, I began my way upward (literally speaking)! After about three
hours of slipping, crawling and tripping, I arrived at the sommet (I think).
After another half hour's struggle putting on my skis and adjusting my
gaggles, etc. I was ready to schuss down the great white slope. Only which
way was down? I directed myself toward a kindly gent who seemed to know his
way around but before I could open my mouth, he struck a sticker on my back
marked number four. I was then pushed down the runway of what was not the
beginners' slope but the Olympic ski jump runway!
As I was "flying through the air with the least of ease" I was rudely
awakened from my dream and to this day I do not know whether I landed or not.
SPECIALE
IV
De gauche a droite:
ler rang : Mary VAN SCHOICK, Patricia GRANDIN, Nancy ROSKEIN, Martine BISCO, Suzanne DACHE, Michele BURKE.
2eme rang : M. KABBAZ, Carlos DE LA SERNA, Marie-France 5EVENEANT, Jacqueline VOGEL, Margareth BLOCK, Darrell ELLISON.
3eme rang : Philip HAENTZLER, Benoit BINDZI, Jaime ALABART, Claude PARE, Laurent HUTTON, Richard COULSON.
Absents
: George GRAUER, Patrice GUEDJ, Marilyn REIS, William HOPKINS.
J5|M’dalc
Mademoiselle Achat court d’un magasin
a un autre. Elie est toujours tres occupee. Chaque
fois que vous la rencontrez, elle vous parle de ses
derniers achats. Avez-vous vu le dernier "Bazaar"? Il y
a dans les premieres pages une robe de crepe de sole
a la taille basse qui coute seulement 145 dollars?
On la vend chez Sacks Fifth Avenue. Je viens de
I'acheter. Savez-vous les bas blancs, inspires des
ondes, qui sont tres a la mode, je viens d'en ache-
ter une douzaine.
Mademoiselle Achat est habillee au der-
nier cri de la mode. Elle est coiffee a la Sylvie
Vartan. Elle porte un sac Chanel, une echarpe Hermes,
des chaussures italiennes avec des plaques d'identite
et elle sent a 4 kilometres le Dix de Givenchy, on la
voit de loin avec ses grosses lunettes rondes en
ecaille. Tout le monde la connait. C'est Melle Achat,
c'est Melle Nouveau-Riche.
lo rfo 0 &a
Su* ft NW e i)ACrt‘E
SKI NAUTIQUE
J'aime faire du ski nautique. C’est mon sport favori. C'est mon sport favori.
La seule chose que je regrette c'est de ne pas pouvoir en faire I'hiver.
Tout 1’ete je m'entraine a faire du ski nautique. Quand je serai plus
grande, j'aimerais me specialiser dans ce sport et etre, si possible, membre
du Comite des jeux olympiques. Je serai encore jeune pour les dix-neuvieme
olympiades, mais peut-etre pas pour les vingtieme jeux.
5uis-je un peu ambitieuse? Peut-etre, mais a notre age qui ne le serait
pas?
Margaret Block.
Comme je me prowienais a la campagne un jour d'automne, j’entendis une petite
voix:
"Ne m'ecrase pas. Je te raconterai I'histoire de ma vie".
C'etait la voix d'une feuille.
"Je suis nee au printemps et ma mere m'avait dit que j'etais un petit bourgeon
qui s'ouvrit completement et je suis devenue une petite feuille d'un vert merveille-
Nous etions une famille tres heureuse. Nous dansions et chantions tout le jour dans
le vent.
C'etait trop beau pour durer longtemps. L'ete passa vite et 1’automne arriva.
Le ciel n'etait plus si beau, le soleil etait moins chaud et nos robes, nos jolies
robes vertes etaient devenues jaunes. D'abord d’une couleur citron pale, puis d’un
beau jaune d’or. Ah! comme nous etions fieres de nos robes dorees. Ensuite elles
sont devenues rouges, rouges ecarlates et c'etait encore plus beau. Nous en fremissi
de joie. Helas nous ne savions pas ce qui allait arriver.
Le vent, "soupira la petite feuille" le vent avail commence a nous faire danserl
Au debut c'etait bien amusant et nous trouvions cela charmant. Nous nous saluion
en cadence comme des dames, dans nos belles robes rouges et or. Je savais meme
particulierement bien faire la reverence.
Mais le vent est devenu de plus en plus fort ... Il nous secouait, nous secouai|
toujours plus, tellement que nous etions bien fatigues de nous incliner et de danser.’
Et comme il faisait froid! Nous en tremblions sur nos tiges.
Et puis, un matin, le vent s'est fache. Il a souffle fort sur notre pauvre
hetre et j'ai vu toute ma famille qui s'en allait une a une. Elles se detachaient
de leurs branches et s'envolaient dans le ciel. Attendez-moi! leur criai-je; elles
restaient suspendues un moment pres de 1'arbre, mais elles voyaient bien que j'etais
accrochee a ma tige. Alors elles s'en allaient, balayees par le vent, en me criant
adieu. Ah! comme j'etais triste de les voir partir. Et maintenant je suis tombee
et j'ai tres peur d'etre ecrasee".
Voici I'histoire que la malheureuse petite feuille m'a raconte et j'etais tene-
ment attristee que je pris la petite feuille, 1'emportai chez moi et la mis dans un
livre. De temps en temps, j'ouvre le livre et je regarde la petite feuille rouge avec
tendresse.
Ann Malester.
Classe de Cinquieme
De gauche a droite:
ler rang : Philippe DAUMAN, Bernard MAJANI, Frederic RENAUD, Frangois BOSSON, Phavan CHHUAN, Guido MIESCHER.
2eme rang : Rachel AMMANN, Polly ESTABROOK, Mercedes LITTLEJOHN, Jacqueline SOBOTKA, Suzanne SINGER, Maria VAN HEEMSTRA, Nathalie ROUILLON, Sibylle WIESER, Jeannine PERRIN.
3eme rang : M. Jean HEFFER, Lisa DAVISON, Ilona ROSS, Sylvia FLESCHER, Catherine LITKEI, Ann MALESTER, Eva TABOR, Michele CLINET, Elizabeth ROSENBERG, Claudine JIZENBERG, Sylvie EHRLICH, Corinne POUJOL.
KIYABOU , LE BEBE
Il a un nez rond, des mains potelees,
Des yeux bleus, des cheveux dores,
Un petit sourire, une peau fine,
Une langue qui compose une chanson divine,
Un petit habit de laine le revet completeme
Ses levres encore faibles crient "maman".
Suzanne SINGER
HOW THE PENGUIN GOT ITS WHITE SHIRT-FRONT
How do you do? I am Lady Snow Penguin and I would like to settle once
and for all the question about how we got our white shirt-front.
You see, we originated from France. We were waiters in a cafe on the
Champs-Elysees. We wore white aprons on a black uniform.
One day, the cook got drunk and put some pepper in the
tomers were so angry that they threw the eclairs at us and
glued-on at the edges.
eclairs. The cus-**
our aprons were
Those French are so touchy about pastries, that
the antarctic and here we’ve been ever since.
they had us exiled to
PORTRAIT D'UN CHIEN
C'est un chien de race anglaise, qui a
un long museau effile blanc, de longues
oreilles pendantes marrons, un cou avec une
cravate blanche, le dos marron avec une selle
noire, une queue empanachee noire et blanche,
les pattes semblables a celles des lapins
sont marquees de marron et de blanc .....
tout cela est le portrait de mon chien qui,
malgre sa beaute, est du caractere le plus
taquin qui soit.
Claudine Wizenberg
Sylvia Flescher
LE CouRkVR
LE VENT
Le
II
La
II
II
MON JOURNAL
Je
Je
lui confie tous mes secrets.
lui decris toutes mes journees.
vent a voyage partout dans I'uhivers,
a vu les etroites plaines du Pakistan,
France avec Nevers,
connait chaque coin du monde, et tous les oceans
connait toutes les etoiles, chacune par son nom.
vent s’est parfume des odeurs d’Italie,
s’en est alle souffler quelque part en Tunisie.
il s’avance en Angleterre
Le
Et
Sournois comme un chat,
Ou dans une brume epaisse, il observe les Anglais qui
s ' empressent.
Je lui dirai tout ce que je pense
D'une amie, d'une recompense,
Du ton qu’a pris mon professeur.
Il ecoute toujours tres patiemment
Mes reflexions sur un roman,
Il est toujours bien renseigne
Sur mes plaisirs et sur mes peines.
Je le renouvelle tous les ans
O’est un ami pendant ce temps
Fort discret et complaisant
Une invitation quelconque
Annulee ou acceptee
Est inscrite sur mon carnet.
Ainsi mon programme journalier
Est toujours scrupuleusement note.
Et dans plusieurs annees
C'est avec plaisir que je reverrai
Le journal de mon passe.
Elisabeth Rosenbera.
Michele Clinet.
Classe
inquieme
De gauche a droite:
ler rang : Pierre PARISOT, Pierre BELLOCQ, Frangois POTIN, John MOOR,
Stephen GOLUB, Jonathan YATES, Jean-Louis GAUZERE.
2eme rang : Abigail FREE, Vivian ELSON, Carole HANANIA, Laurence FALZON,
Mlle CORCHIA, Maria RUSANOWSKY, Isabelle GASCHIGNARD,
Helene CHRISTIANSEN, Linda BOUQUETY.
3eme rang : Merie-Laure ELIZEE, Georges FOY, Jean KERBRAT, Kleber LEBRAS,
Philippe SOMMER, Jean-Francis PERROT, Sherry MORSE,
Huguette DUMAS.
Absente
: Marie-Helene NATCHEV
Classc d«- 5^13
MES MOTS PREFERES.
J'entends, je vois, j’ecris et je prononce souvent des mots nouveaux et
je prononce souvent des mots nouveaux et etranges. Je n'aime pas les mots
plats ou lourds. Mes mots preferes sont ceux qui ont une sonorite agreable.
Parmi tous ces mots j ' aime particulierement coccinelle et cristalline. Cocci—
nelle est si Jolie a entendre! C'est un mot qui donne une douce impression
de legerete et puis la coccinelle est une si mignonne creature! Le mot
cristalline me plait beaucoup aussi, car il donne la sensation d’une eclatante
transparence et il est agreable a prononcer. Ecoutez-le bruire comme un
ruisseau. Il y a aussi des mots qui m'attirent parce qu’ils evoquent des
images en moi, tels glycine, mimosa et etoile. Lorsque j'entends glycine
je vois tout de suite une guirlande de fleurs glisser le long d'une vieille
maison. J'adore les fleurs et la nature. J'ai du plaisir a prononcer mimosa.
Le mot fait surgir devant mes yeux de tout petits poussins qui viennent de
sortir de leur oeuf. Que c'est beau le ciel etoile! Etoile me rappelle
toujours les belle nuits que j'ai passees a la belle etoile dans les montagnes.
Les petits mots malins comme lutin et petit-suisse me plaisent aussi.
Les petits lutins aux chapeaux pointus que je rencontre si souvent dans les
contes de fee. J'aime tout ce qui est petit et jeune. La suisse est mon
pays natal. J1 aime done la Suisse et tout ce qui est suisse. De plus je
suis friande et le mot petit-suisse represents pour moi un assemblage delicieux.
Voici un conte que ces jolis mots m'ont suggere:
Un jour une coccinelle m'invita a aller a une fete de lutins dans la
foret enchantee. J'y consentis et elle me proposa de monter sur son dos.
Quel beau voyage je fis! La coccinelle volait avec la brise, s'arretant assez
souvent sur une belle fleur pour se reposer. Enfin elle me deposa doucement
sur une glycine et je vis venir a notre rencontre une dizaine de lutins. Ils
portaient un chapeau pointu, des culottes rouges et un petit chandail bleu ou
vert. Ils preparerent un gouter delicieux entre les fougeres pres du ruisseau
cristallin. Nous nous mimes a table et I'on me servit, dans une vaisselle
faite de muguets, des petits-suisses exquis. Lorsque nous eurres fini de manger,
la coccinelle m'emmena visiter le jardin. Ce fut alors une partie de cache-
cache. Malheureusement la nuit tomba et le ciel etoile apparut. A cet
instant, je me reveillai d'un long sommeil. Je me trouvai toujours dans
le bois mais il etait redevenu un bois de biches et de lapins, parfume de
mimosa. Les lutins avaient disparu tandis que la coccinelle reposait toujours
sur mon doigt. Quel joli reve et quel beau reveil!
Sibylle Wieser.
RICKI
Ma petite perruche, on la nomme Ricki
Laurence Falzon.
assez petit.
belle couleur verte
Ricki n’est jamais sale et fait seul sa toilette,
Chaque jour aux repas il pique a mon assiette
Prend ce que je lui donne surtout de la graine.
Il est tres amusant, il est gentil, je I’aime.
Est un tres bel oiseau, bavard,
Il porte un beau plumage et une
S'il sort, nous fermons bien notre fenetre ouverte.
La nature
Elie se leve la nuit
Elie se couche le matin
Elie te regarde
Elie me regarde
Elie est la lune.
Il se leve le matin
Il se couche la nuit
Il te chauffe
Il me chauffe
Il est le soleil.
Elie ne se leve jamais
Elie ne se couche jamais
Elie te dirige vers elle
Elie me dirige vers elle
Elle est la mer.
Elle me contient
Elle te contient
Elle est la nature.
Construit au pied d'une hauteur ou "perche" sur une falaise ou une colline,
le petit bourg offre un aspect caracteristique de la Provence avec ses ruelies
et ses maisons en pierre.
Un mas, aux murs crepis a la chaux, est 1’habitation provengale typique.
Il est abrite par des cypres ou des micocouliers. Petit, ramasse sur lui—meme,
aveugle vers le Nord, il tourne le dos au Mistral. Sur ses autres faces, de
petites fenetres laissent passer suffisamment de lumiere sans laisser entrer
la chaleur d'ete. Le mas est souvent couvert d'un toit peu incline en tuiles
rouges et platres, maintenues en place par des pierres qui les protegent
centre les vents.
Le ciel bleu et parfois I'inconfort des demeures donnent aux habitants
1’habitude de vivre dehors. Ainsi s'explique 1'animation de la ville et meme
des simples bourgs qui prennent pour cette raison des allures de petites cites.
On imagine guere une place, ou un cours ombrage de platanes, sans les joueurs
de "petanque", qui, leur tache terminee, viennent faire une partie.
Des le matin, des petites fenetres sortent des aromes d’ail et d’huile.
Le marche commence. Les odeurs du poisson et des fruits de mer, de la
volaille et du gibier a peine tue, des fromages et les nombreux parfums des
fleurs repandus un peu partout, toutes ces odeurs en forment une seule, I'odeur
de la Provence. Les bonnes vieilles dames, habillees en robes noires
descendant jusqu'aux chevilles, avec leurs filets, s ’entretiennent des prix
des tomates, de la viande, et surtout du vin.
Apres le repas du midi, le village s’endort. Meme avec la chaleur
accablante de 1'apres-midi, les maisons aux murailles de pierre tres epaisses
sont fraiches dedans, car on a ferme les volets contre 1’arrivee du grand
soleil. Puis vers cinq heures, les rues s’animent encore -une fois; les jeux
de "petanque" recommencent; les artisans font 1'eloge de leurs marchandises;
les femmes recommencent a jacasser et les discussions avides des cafes se
reprennent et dans tout le village un bourdonnement de va-et-vient se prolonge
a une heure tres avancee dans la nuit. Les derniers a rentrer sont les
vieillards qui discutent longuement et bruyamment de politique ou jouent aux
cartes sous les baches des cafes, tout en buvant du pastis.
Elizabeth DANTO.
Classe de Cinquieme
De qauche a droite:
lex, jane. : Patrick FORTEMPS, Catherine WARNIS, Sabine HUGUENY, Romana LOWE, Leslie BOGART, Hejter VAN HEEMSTRA, Ingrid CHRISTIANSEN, Alexandre ABRAMOFF-NERATOFF, Mme WELLS.
2eme rang : Karin LINK, Judith BAKER, Jacqueline BRIAND, Michele BASCH Elisabeth DANTO, Laurence KUFFER, Madeleine JOSEPH, Vivian VOLTERRE.
Jerne rang : Olivier LEFEBURE, David ROSENTHAL, Nicholas RAPHAEL, Marc BOUTAN, Boreth CHHUAN, David RIEFF, Jacques LUBEN.
Absents : Mark LVOFF, Marlene HAIME-GOTT.
TROIS JtUNES TAM SOU RS
C. W/ ft Ml S
.CsW/V.
V£ SWWSXGE
Classe de Cinquieme D
De qauche a droite:
ler rang : Patricia ANHOLT, Patricia CLARK, Mace GODAY, Deborah TOWERS, Jill WEINGARTEN, Victoria BLUMKA, Pier ANSELMO.
2eme rang : Philippe GASCHIGNARD, Rene LOW, Aime BANIEL, Robert MITCHELL, Olivier STEIGELMAN, Jean-Marc CAUTE, Mme BLAUDEAU.
Absentee : Seida BERRAH, Maria-Elisabeth DO RIO-BRANCO.
LES JEUX OLYMPIQUES
Les jeux olympiques ont ete commences'par les Grecs anciens. Ils ont ete
nommes du nom de la montagne de 1’Olympe. A notre epoque moderns, les jeux
olympiques ont ete renouveles par le Baron Pierre de Coubertin.
Tous les quatre ans, ont lieu les competitions entre presque tous les pays
du monde. Presque tous les sports anciens et modernes pratiques d * une faqon
internationale sont aux Olympiades. Par exemple, la course sur differentes dis-
tances, la natation, le saut en hauteur et le ski, la lutte, etc. Le comite
choisit chaque fois un pays different ou se derouleraient les jeux.
Les derniers jeux olympiques ont eu lieu a Tokyo. Les sportifs americains
ont remporte le plus grand nombre de medailles d'or.
L'idee du renovateur Pierre de Coubertin etait de reunir les sportifs de
tous les pays du monde pour qu' il y ait plus de comprehension.
Robert Levi.
THE SUFFRAGETTES OF THE UNITED STATES.
Before the year 1920, there was only one college for women in the United
States, that was Oberlin. If you were a woman and your husband died you would
not have legal claim for your children nor your money; if you were a teacher
you would only be paid half as much as a man; you could not vote in any public
election.
Thanks to certain women this no longer exists but for these changes it took
seventy-two years and 909 campaigns. These women were Susan Anthony the organiser,
Elizabeth Stanton the thinker and planner, Lucretia Mott who inspired the group
and Lucy Stone, the speaker.
Elizabeth Stanton and Lucretia Mott published "A Woman’s Declaration fo
Sentiments" which states : we hold these truths to be self-evident that all men
and women are created equal...".
Susan Anthony and Elizabeth Stanton formed the Woman Suffrage Assoc, in 1869.
Another organisation was led by Lucy Stone: The American Woman Suffrage Assoc.,
Alice and Lucy Burns formed the National Woman's party.
In 1918, the 19th Amendment passed the house thanks to three representatives
who made their last-minute appearance on stretchers and one who left his wife dying.
In 1920, it became law.
Kern Knapp.
Classe de Sixieme A
De gauche a droite;
ler rang : Jean LETORE, Remon LAPID, Robert LEVI, Michel HOFFMAN,
Arnaud SEVERAL, Luc BOLE IS, Neal BROWN.
2eme rang : Monique LOZACH, Jane ROSENFELD, Tania COOPER,
Marguerite YATES, Corinne GROB, Martine FOUGERON,
Judy SIEGEL, Veronique BLAMONT, Mme KABBAZ.
3eme rang : Georges ACOGNY, Charles CHEPIGIN, Kern KNAPP,
Marie-Joelle DAUMEC, Melanie PIERCE, Mary DESCHAMPS,
Chantal VIGUERIE-NOEL, Anna WELSING, Paul MARCHAL,
Charles BUCHET.
BEATNICK POETRY A LA CAFE BIZARRE
desk
Beatnick Marchal
My little red cat Satana
Tears my encyclopedia
He follows me from room to room
Until I hit him with a broom.
He hides himself under the television
So that he can
The temptation
Brings him out
out of my vision
of Latin and English writing
of his
He comes on my
And makes a big mess,
He goes on my bed
And waits to be fed
Until I said
"Co to bed".
Les jeux olympiques : un'symbols
Les jeux olympiques ne sont pas seulement I1 invitation faits
aux hommes de fournir leur effort maximum, car les athletes doivent toujours
tendre vers des sommets plus hauts, les jeux olympiques representent la
fraternite humaine. L'idee du Baron de Coubertin, inspiree des sages Grecs,
etait bonne. Il savait que les hommes, en augmentant leurs tensions
athletiques, diminueraient leurs tensions politiques.
Le pays organisateur des jeux olympiques cette annee, le Japon,
y inspire sa culture. Le Japbn qui, il y a cent ans, etait encore feodal et
presque ferme au reste du monde, a bati des stades modernes, des piscines et
des residences a Tokyo, pour les touristes et athletes en I'evenement des
jeux olympiques. Les nations qui y participant encouragent davantage 1’educa-
tion physique dans les lycees, colleges et universites. Aussi organisent-ils
entre eux des jeux pour deja prevoir les resultats et ameliorer leurs techni-
ques, comme les jeux d’Afrique, les jeux panamericains et les jeux du British
Empire. La France, cette annee, s'est distinguee surtout aux jeux olympiques
d'hiver, a Innsbruck, grace a ses skieurs et skieuses les meilleurs du monde.
Charles Buchet.
40& dts
Beaucoup d’entre nous raffolent de ces bons croissants chauds, croustillants
et dores. En connaissez-vous la curieuse origine? C’etait en 1683. Les Tures
assiegeaient Vienne, alors rempart de la chretiente contre 1’Islam. La cit6,
courageusement resistait. Pour venir a bout des assieges, les Tures imaginerent
de creuser des gaieties sous la ville, la nuit, afin d’y penetrer.
Mais a cette heure nocturne
les boulangers etaient a leurs
fourneaux. Le bruit des pioches
parvint a leurs oreilles. Alors,
sans hesiter, ils entreprirent
de percer d’autres galeries, a
la rencontre de 1’ennemi. Sur-
pris dans leur travail, les Tures
s’enfuirent precipitament. Bientot,
decourages, ils abandonnaient.
Grace aux boulangers, la ville
avait ete sauvee.
Depuis, tous les ans, pour commemorer cet evenement,
on decida de cuire des
petits pains en forme de croissant, embleme de 1'Islam.
V. Blamont.
Classe de Sixieme
De qauche a droite:
ler rang : Ronald GRELSAMER, Robert BLACK, Christopher WILLIAMS, William WISEHART, Buy LAMARCHE, Antoine FARUYA, Serge PINTO.
2eme rang : Miranda CRAIG, Laurence LOEWY, Christine MARCHAL, Patricia CHARTON, Ariane GAMBLIEL, Mercedes BENDELAC, Eve MILLER, Olga KOKINOPOULOS, Mme FRANCOIS.
3eme rang : Patrice GROB, Philippe SORIANO, Victoria WOLF, Manoelle JACQUES, Anna STEFANATOS, Jessica BENDINER, Ellen HILL, Henri YOUNGMAN, Alain BEAUDEAU, Pierre BELENKY, Malcolm WALKER.
TERROR
In Japan after the war when feelings were not loving, I had a terrible
experience. Japan, at this time, was poor and did not have much tobacco. I
had seen a movie far away from where I was staying. It was past midnight.
As I walked at a brisk pace I heard steps behind also at a brisk pace. I
got scared and started walking faster and faster. Soon, I was running, and
as I increased my speed I also heard the footsteps increasing speed. Out
of breath, I stopped, deciding that I could not run any longer and if I
were ever to be killed the time was now. The Japanese man behind me asked, of
course, with much bowing, if I could possibly dare to ask for a cigarette.
Very much relieved I handed him the pack and started on my way.
Miranda Craig.
SPEAKING, INDIRECTLY.
Morning came, bringing with it a fresh smell of salty water.
And odd thought crossed my mind, a reasoning which had never passed through
my thoughts before ( the humble boundaries of my intellectual status). Why
should such a thought flicker within my brain? Had terror overcome me or
was it just an assumption which was only trying to convince me to act wrongly?
Will we ever know what crossed my mind? Yes I will tell you, but not now, not
at such a decisive moment. If I die, you will never know; you will only wonder
what thought is hindering my mind, only wonder.
Robert Black.
LES DERNIERES MINUTES DU MARATHON
Il sentait qu'il allait tomber. Un
bourdonnement continual 1'agagait dans les
oreilles. Le sang lui venait a la bouche.
Il etait trempe de sueur, mais il fallait
courir, courir dans un enfer de chaleur, dans
un enfer de peur de perdre. Chaque pas,
chaque respiration etait precieuse.
Des visions lui venaient et la piste
tournait, tournait si vite qu'il croyait
perdre son equilibre, puis la soif le torturait.
Son coeur battait lourdement et il pensait
que ses poumons allaient eclater. Ses jambes
lui etaient presque inutiles car il avait
des crampes dans les chevilles et ses muscles
ils etaient abattus.
Alors, tout a coup, un retentissement de
puis plus rien.
Quand il se reveilla, il avait au cou un
bijou du monde, et dans son coeur il se dit:
hourrahs, une ligne blanche,
ruban ou pendaitle plus cher
Bravo mon gars!"
Alain Beaudeau Ross.
The Steam.
The steam reminds me of a stormy day
Fog and sleet and wet feet.
And now I walk all day
In fog and sleet and wet feet.
And how I love to slosh around
Up and down hills and all around town.
But sometimes I wish it were a sunny day
like some I remember in the month of May.
Victoria Wolf
THE LONG-DISTANCE RUNNER.
After what seems like miles to him,
Sam Tappet vaguely Begins to see the
finish line, and he is -ahead! He is a
Long-Distance Runner in the final race
of the Olympics in Tokyo, Japan.
Sam Tuppet is a timid sort of man,
but he may win this race yet! His sides
are literally killing him with pain but
he is determined to fulfill his one goal
in life : to win something important.
The reason he has never done such a thing
before is because of his timidity and
his talent for daydreaming. He wonders
about things which he never dares ask
about for fear of being ridiculed. While
running as fast as anyone can with such
pains, he turns around. Just behind him
is another runner. Sam becomes worried
and tries to run faster, but on looking
a second time, he notices that this man
is in greek dress and carries a torch. While this man is running he shouts
out with joy "hey friend, I do believe I see Mount Olympus!"
Tuppet, who has no idea what his fellow Olympic runner is talking about
retorts "Are you crazy! That’s Fujiyama."
"My goodness, I knew we had been running for a long time" the Greek
replied, much annoyed, "but I had no idea we were in Japan! By the way,
are you by any chance from Athens?".
"Why, yes, how did you know? Athens, Ohio!"
"My favorite ennemy", the Greek cried, "I’m Orestes of Sparta!".
At this moment, Sam notices the finish line is quite close. He runs
off leaving his friend behind saying "I must win this race!".
On crossing the finish line, Sam asks whether he beat that"Spartan".
They reply soothingly that they know how hard it was on him and let
him lie down. Tuppet looks around suspiciously at first and then slowly
closes his eyes and smiles.
J. Bendiner.
Classe de Sixieme C
De gauche a droite:
ler rang : Nicolas WALKER, William WEAVER, Georges DREMEAUX,
Guy de LOGERES, Martin DAVIS, Piero GRANDI.
2eme rang : Lycette KOVNER, Tanya LOWE, Michele MOOBERRY, Josiane
BANIEL, Joanne SEGRE, Vivian WAYNE, Sophie DUMANOIR,
Arlette ASSAEL, Mme MOUNT.
3eme rang : Theodore KAZANTZIS, Patrick BRASSLOFF, Jacques DEMAEYER,
Robert MEYZEN, Patrick SLANGY, Howard BOWDEN,
Claude BERNSTEIN, Stephen DAVOUST.
Absente
: Alexandra GRAY.
John Hall.
SPECIALE III
De gauche a droite:
Aer rang : Henriette MANOUAN, Anthony BLUMKA, Gerard SAMPSON,
Richard DUMAS, George KUuICK, Gonzalo DE LA SERNA,
Michel DEL5OL, Serge GUINDO-YAYOS.
feme rang : Sylvie CHEVALIER, Deborah LEWIS, Jode COHEN JOSEHOFF,
Catherine FLEGO, Jocelyn WYATT, Susan UCHITEL,
Carole HOLZBERGER, Lise LATCHFORD.
Absent :David MAURICE-STEELE.
syuvtA
A HISTORY OF THE OLYMPICS
The Olympic Games are an international sports festival, held every four years,
in which many of the world's outstanding amateur athletes compete in different games
and sports.
Originally the games were not international but Greek. Primarily they were an
event of religious character held in honor of Zeus the king of the gods who
supposedly lived on Mount Olympus. The first verifiable date of the games was
776 B.C. They reached a peak of popularity in the sixth century B.C. Greek
historians calculated time by Olympiads, an Olympiad being a period of four years.
thing in life is not the triumph but the
those who compete in the Olympics may not
The Olympic Games continued for
for 1,100 years ; but because of the
original purpose of the games was debased
by the Romans, Emperor Theodosius the
First banned them in 392 A.C. They were
not revived till some 1,500 years later.
The ancient Olympic Games included
orations, poetry^recitations, and dramatic
presentations. These and other cultural
aspects have been preserved in the modern
Olympic Games.
Baron Pierre de Coubertin of France
who revived them said : "The important
truggle". And this is true today because
win anything but at least they know they
have fought well.
Jocelyn WYATT.
LES JEUX OLYMPIQUES
Ayant beaucoup entendu parler das jeux olympiques par mes deux freres, j’ai
pris grand plaisir a regarder les revues parues a cette epoque.
Dans un joli decor japonais, nos sportifs ont fait des efforts incroyables!!!
Mon frere Michel m’a explique comment on pouvait sauter si haut a I’aide
d’une perche.
Gordon, lui, m’a aide a comprendre les grands piongeons des nageurs et leur
style.
J’ai lu avec joie que nos couleurs ont remporte de nombreuses medailles, je
pense que c’est grace aux legons de gymnastique donnees dans nos ecoles qui nous
developpent et nous donnent le gout du sport et des competitions.
Jody Cohen.
THE OLYMPIC GAMES
The Olympic Games of 1964 were held in Tokyo, Japan. It took a lot of months
of work to prepare for the Olympics. The Japanese built a new stadium and many
hotels were opened for the people who would come to the Olympics. Many new
highways were built for easy communication. Special accomodations were built
for the participating sportsmen.
The ancient Olympics in Greece were a national festival, partly religious in
character, and were deemed sacred to the God Zeus. The games were celebrated on
the plain of Olympia and lasted five days. The first recorded Olympics were held
in 776 B.C. From then on, the Greeks reckoned time by Olympiads, the 4-year
interval between Olympics.
The prize awarded to the winners was a garland of wild olive, but beyond
this the victorious athletes earned great honor and esteem.
The glory of the Ancient Olympics faded when Rome succeeded Greece as a
military power. Romans entered the lists as contestants, and competitors no longer
were satisfied with a prize of an olive wreath.
In the old days women were not even allowed to look at the games. It was not
till 1900 when a first woman played lawn-tennis.
However things are quite different how, not only women, but people of all
nations are welcome to compete and show their skills and physical fitness. It
has sort of became a competition of nations.
Arthur Kulick.
Il fait froid
Et on grelotte,
On met des bottes
Et de gros bas.
Pour les pauvres ecureuils c’est la famine,
Ils en font une drole de mine
Lorsque la neige a cache
Les bonnes noisettes d'ete.
Mais I'hiver c'est aussi la saison
Du patin, de la luge, du vent
Et des retours a la maison
Fourbus, glaces, rouges et contents.
Classe de Septieme A
De gauche a droite:
ler rang : Stephanie FRIEDE, Elisabeth LE BRIS, Jamie STANFORTH
Marie-Carol HUET, Margaret POSER, Valentina GONTSCHAROW,
Viviane KANEFF, Margaret BUSCH.
2eme rang : Christophe LEFEBURE, Iva KAUFMAN, Laetitia NEMO, Amy RICK,
Josette FRANCO, Michele MARESKAS, Catherine MORIN,
Renee ARNOFF, Gary GILLMAN.
3eme rang : Mme S. DURIEUX, John HALL, Carlos DUSCHINSKY, Guy FONTENAY,
Herve CERISOLES, Robert LITTLEJOHN, Walter WEISS, Serge
PINCHINAT.
VOYAGE AUTDLIR DE MON LIVRE DE GEOGRAPHIE
Je reve toujours de voyager. Mais comine je suis encore trop jeune pour le
faire, je me contenterai de parcourir les cartes de geographie. Dans un
temps tres court, je passerai de I'Espagne en Irlande, puis de la Russie
en Asie; je pourrai me baigner dans le Pacifique et me faire brunir sur la
Cote d’Azur.
Pouvez-vous m’indiquer un avion voyageant plus rapidement?
Beatrice Mezei
LES JEUX OLYMPIQUES.
Aux jeux olympiques, les sportifs les plus habiles de chaque pays mon—
trent leurs efforts au monde; le meilleur dans chaque sport gagne une medaille.
Chaque pays envoie une personne pour chaque sport et tous les quatres ans,
les olympiades s'ouvrent et tous les quatre ans elles se referment; chaque
fois ils sont dans un pays different.
Donna Zilkha
MA PREPARATION D'ATHLETE
Les jeux olympiques ... Les jeux olympiques, la radio en parlait matin,
midi et soir. Et si j'y participais moi-meme a ces sports merveilleux, je
me demandais ...
J'allais done a la place qui m’avait ete indiquee pour ma preparation
athletique. Chaque matin, je devais soulever un poids qui grandissait de
cinq kilos chaque semaine. Apres plusieurs semaines d'exercices reguliers,
je me sentis pret pour la grande decision. Je ferai partie de I'equipe na-
tionale de natation. Chaque jour, je me rendis a la piscine pour y passer
au moins deux heures : les deux cents metres, les trois cents metres, les
quatre cents metres. Le grand jour approchait. J'etais bon nageur mais j'e-
tais aussi tres emu. J'esperais que le jour de I'epreuve je gagnerais une
medaille d’or pour la France.
VIVE LA NEIGE
Nous etions partis dans 1’autobus pour la montagne. Nous allions habiter
un chalet et puis nous pourrons fairs du ski et de la luge ... "Nous void,
annonce le conducteur". Nous descendons les marches et tout le monde entre dans
le chalet. Il y av^it trois chambres avec des couchettes superposees. Aussitot
que nous finissions de manger, nous demandons la permission d1 aller dehors; on
nous I’accorde.
"Quel endroit pittoresque! annonce Claude et void de jolies pentes pour faire
du ski et de la luge. Faisons une partie de boules de neige, invite Annie".
Neige et rires tomberent en meme temps; Michel manque son but!.. "Pourquoi pas
une partie de cache-cache, propose Frangois, je garderai le but avec Daniele".
Mais Frangois fut plus malin que nous, il nous decouvrit tout de suite en suivant
la trace de nos pieds. "Venez vite les enfants, il est quatre heures!" annonce
la directrice. Nous nous precipitons a I'interieur pour recevoir notre gouter.
Le lendemain il y aurait peut-etre plus de neige! Qui sait? ...
One cold winter day in 1964, I went to see the Olympics. I was most interested
in the skiing tournament. There were skiers from almost all the countries of the
world. One by one they skiied down the slope. Once they were all down, the judge
would announce the winner.
I could not wait much longer. I was jumping up and down in my seat. I hoped
the American skiier would win. Finally the tournament was over. I could hardly
stop screaming with delight when the judge announced that the U.S.A, had won.
Sandra Beverley Busch .
Classe de Septieme
De gauche a droite:
ler rang : Jean PRETRE, Patrick VAN COPPENOLLE, Olivier PEYREBRUNE,
Jean-Pascal LAMAISON, Dominique NOEL, Nicolas DE ZIEGLER,
Philippe DAUMEC.
2eme rang : Dominique ASPER, Brigitte LOHEAC, Rachel KAPLAN, Vivian BELMONT,
Claudette AKHAVAN, Marjorie-Gregg DEANE, Donna ZILKHA,
Beatrice MEZEI, Mme ALIX<>
3eme rang : Charles HIR5CHLER, Marc LUK5BERG, Dominique LAMAISON,
Celeste SCHOTLAND, Sarah WOOL, Patricia NAGLER,
Jerome RENAUDo
Absents
Michele BURGER, Amara COULIBALY
LES OLYMPIQUES.
Quand j’etais petite et que nous habitions a Paris, je voulais voir les jeux
olympiques. En I960, je voyais a la television frangaise toutes les courses et
tous les nombreux jeux qui me plaisaient. L'annee derniere, j'etais plus grande
et j’ai vu aussi a la television americaine cette fois-ci les jeux olympiques
qui avaient lieu au Japon. J’aimais toujours tous ces sports et j'espere bientot
(peut-etre dans 3 ans) aller en France, cette fois-ci, pour vraiment voir les
jeux olympiques.
I
UNE JOURNEE MOUVEMENTEE
Dans la maison, quelle agitation! Les Saturniens nous ont invites a passer
une journee sur leur planete. Tout a coup, un sifflement strident s’eleve, et
une enorme boule d’acier apparait ... Puis, elle atterrit dans notre cour.
Affolement general. Tout le monde se cacha en un rien de temps. Mais un radar
s'eleva et, nous ayant detectes, une enorme pince nous attrapa. Apres s'etre
evanoui de frayeur, nous nous retrouvions dans la boule, et nous constations
que ce n’etait qu’une soucoupe volante Saturnienne. Puis les presentations se
firent. Etant tres fatigue, je demandai un lit. Le Saturnien appuya sur un bouton
et un lit se presents. Puis je me couchai et m’endormis. Peu apres, je fus
reveille par la sonnerie stridente de mon reveil. Et, en m’etirant, j'appuyai
malencontreusement sur le bouton pour plier le lit. Immediatement, il se
referma sur moi. Apres quelques contorsions, je reussis a m'en sortir. L'heure
du diner arriva. Malheureusement, il se composait de petites pastilles
ressemblant a des cachets d’aspirine et nous fumes obliges de nous contenter
d’un sandwich. Puis il fallut se coucher. La nuit se passa a peu pres bien
sauf que le lit se referma 5 fois sur moi! Le lendemain matin, nous arrivames
en vue de Saturne. Quelle vue magnifique, mais aussi quel trafic. Et pour ne pas
rester coinces un quart d’heure dans un embouteillage, nous primes un sens
interdit, ce qui nous valut une contravention. Apres quelques peripeties de ce
genre, nous asaturnimes. On nous conduisit jusqu'au plus chic hotel de la
ville. Et la police dut faire des barrages, car I'hotel etait assailli par une
foule de journalistes. Quelle journee extraordinaire!
J.P. Lamaison.
Classe de Septieme C
De qauche a droite:
ler rang : Denis BELLOCQ, Pierre ERVILLE, Thomas CERBU, William SPEARS, Louis ZANDER, Claude PAIRE.
2eme rang : Veronique LESTELLE, Patricia BAUDOIN, Belinda ABERDACH, Michele SINGER, Nina SCHLOSSMAN, Patricia BOUQUETY, Isabelle GOREK, Marianne ROSENBERG, Brigitte VALLEE.
3eme rang : Claude HAUSSMAN, Frangois MAYEUR, Lisa LIEBMANN, Piera HILLS Audrey WALTNER, Claire CERA, Bambi SLOAN, Carol GROSS, Philip GOLUB, Thomas FERWERDA.
4eme rang : Mme KUFFER,
L'ENDROIT REVE POUR DE BONNES VACANCES
Je voudrais passer mes vacances au fond de la mer dans une maison aux murs
transparents. La pelouse serait couverte d' algues vertes, le jardin de sable
fin et dore comme le soleil, parseme de fleurs marines, de coquilles de toutes
les grosseurs possibles. Notre piscine serait la mer et notre voiture un
petit sous-marin tout juste assez grand pour quatre personnes.
J'espere que mon reve se
realisera un jour.
A. Waltner.
LES JEUX OLYMPIQUES AUX TEMPS PREHISTORIQUES
Les jeux olympiques se passaient aux temps prehistoriques» C'etait une course.
Void I'annonce du depart J Les dinosaures galopent. Le num^ro sept, assis sur le
Brontosaure, marque de I'avance, mais, attendez, voila le numero six qui le rattrape
Tout le monde crie de joie. Le Brontosaure et le "treseptosaure" sont pied a pied,
bouche a bouche, les autres dinosaures essaient de les rejoindre, mais c'est
impossible., Les deux autres sont deja a quelques kilometres., Quelle foule!
Tout le monde mange du pain avec
de 1'herbe. Et voila I'arrivee!
Le treseptosaure a gagne!
Louis Zander.
LES JEUX OLYMPIQUES EN 1980
Une nouvelle epreuve commence
cette annee : la piongee sous-marine.
Les hommes-grenouilles sont prets
a descendre, ils ont un masque, des palmes
et sur le dos des bouteilles d’oxygene.
Ils doivent au fond de I’eau construire
un abri, puis parcourir un certain
nombre de kilometres en marquant leur
passage sur des ardoises plantees
dans le sable; les juges aussi sont
sous I’eau.
William Spears.
DAGOBERT, CHAMPION OLYMPIQUE
J' ai fini mes devoirs et Claude m’ennue avec ses "Claire, joujou".
Finalement je me decide et dis "Et pourquoi pas! Claude, nous aliens jouer
aux jeux olympiques et a notre maniere". Claude ne sait pas ce que sont
les jeux olympiques, mais des qu’elle entend que I’on va jouer, elle est
ravie. Nous invitons le chien Dagobert a prendre ses ebats avec nous. Je
mets Claude en maillot de corps.
Apres plusieurs epreuves parmi lesquelles la chasse a la pantoufle
et le lancer de I’os, Dagobert gagne. Je decoupe une guirlande de fleurs
et la lui mets au cou. Pour le recompenser, je lui offre un beau jouet
pour chien, mais je donne une bague et un bonbon a Claude comme prix de
consolation.
C. CSra
L'ENDROIT REVE POUR DE BONNES VACANCES
J’aimerais passer mes vacances
seule dans une cabane de bois. Elie serait
en vert, un vert tres fonce invisible dans
la foret de pins qui m'entourerait. Une
seule fenetre me suffirait. J'accrocherais
de beaux rideaux blancs comme la neige.
Et la nuit, je fermerais mon volet vert
bien serre pour ne pas avoir froid.
J’aimerais habiter la car je
n’aurais plus personne pour me dire ce
que je dois faire.
Marianne Rosenberg.
Ce fut le
du monde!"
voilier et
Les jeux commengaient.
fin : "Mr. Jean Baptiste, champion
participai. Je me plagai dans mon
pan du pistolet! Je m'elangai vers la mer ..
Pierre, un peu de courage*"me dis-je. Un peu
j'etais en tete! Je me dis : "Pierre tu dois
vis a mon cote gauche le voilier du docteur Mauxdivers! Je fongai a toute
allure ... Mais le docteur etait devant moi! Je dois le gagner! Voila la
fin de la course! ... Je vais de plus en plus vite, mais pas moyen de le de-
passer. Je fis encore un dernier effort . . . le plus grand des efforts ...
J^etais devant lui! J’etais de plus en plus pres de la fin et soudain je le
depassais! J'etais le gagnant. Le docteur etait le deuxieme.
tour des coureurs. J’entendis a la
Apres nTour des voiliers"• J’y
j’attendis. Soudain j’entendis le
Encore six kilometres - ’’Altons
apres, une merveilleuse chose :
gagner, tu dois!". Soudain, je
Pierre Erville.
Classe de Huitieme A
De gauche a droite:
ler rang : Mme VAN RHYN, Fatima TURKKAN, Dana SLOAN, Lisa EYRICH, Lisa ARBACE, Nicole PUJOL, Martine ROGALLE, Helene GASCHIGNARD.
2eme rang : Jean-Marc POINTEL, Debra BACHNER, Leslie SCHULMAN, Ann KORBY, Leslie ABRAHAM, Corinne LEFRESNE, Ginette LE GOFF, Van Madison BROWN, Dominique LE FLOCH.
3eme rang : Eric STOECKEL, Pierre GANEM, Jonathan GREGG, Christopher YATES, Charles MASSON, Albert KNAPP, Hugo BINDZI.
Absents
: ’Renee SEGAL, John LVOFF
LES ANIMAUX ET LES JEUX 0LYMPIQUE5
Le grand jour est arrive! Tous les pays
du monde ont envoye les meilleurs animaux athletes
pour concourir contre les animaux des autres pays.
Finalement les spectateurs s’asseyent. Cette annee-
ci les Jeux Olympiques se tiennent au bois de Vincennes
et les animaux s'assemblent autour d'un grand chene.
Les jeux commencent. Les premiers concurrents sont un
kangourou d'Australie contre un ours brun du
en boxe. Le kangourou donne de petits coups
mais pas forts ; 1'ours, au contraire, garde
La lutte est courte. Le kangourou quitte le
une machoire cassee et une oreille de moins.
est victorieux.
Canada,
rapides
ses forces.
stade avec
L’ours
Le prochain concours met aux prises un chat
saut a la perche.
le plus connu.
une en argent et
siamoise mais
Il a seulement
franqais contre un chien americain en
Le chien, un boxer de belle race, est
Il a deja gagne trois medailles d’or,
quatre en bronze. Le chat, d'origine
frangais de naissance est moins connu.
gagne deux medailles d'or et une d'argent, mais il n'est
pas facile a vaincre. Le
metre trente centimetres,
seulement un metre vingt-et-un centimetres.
s *impatiente.
deux centimetres.
Il trebuche sur son baton.
reussit quand meme a sauter.
trente-cinq centimetres!
La France est victorieuse.
chien saute. Il atteint un
puis retombe. Le chat atteint
La foule
Le chien saute encore. Un metre trente
Le chat saute aussi. Mais desastre!
Tout semble perdu, mais il
Victoire! Un metre
Un nouveau record mondial!
La troisieme epreuve fait rencontrer un lapin
espagnol et un lievre beige en course. La course
commence. Le lapin court d'abord. Il fait une fois le
□ur du stade, puis deux fois, puis enfin six fois :
rente-six secondes. Le lievre court. Il fait une
morns bonne performance : quarante—huit secondes. Le
laprn court encorejnais commence a se fatiguer. Il
continue tout de meme. Il veut absolument gagner. Il
pense a la reception glorieuse qui 1’attend en Espagne
• Et ga y est! Il passe le poteau d'arrivee :
Le lievre n'a pas le courage de
alors le lapin gagne.
s'il gagne.
trente-quatre secondes!
courir,
Le juge annonce les resultats:
premiere avec une medaille d'or.
deuxieme avec une medaille d'argent.
France:
Canada:
Espagne: troisieme avec une medaille de bronze.
Dans quatre ans les jeux recommenceront, alors
bonne chance aux pays qui n'auront pas reussi cette annee.
J. Gregg.
-[■.Tcieholz.
Classe de Huitieme B
De gauche a droite:
ler rang : Rose SCHWARTZ, Florence NEMO, Dinah LOUDA, Nicole GOTTHELF, Christina DUFF, Nicole PHELIPPEAUX, Marthe SOLINGER, Kathleen BENNETT.
2erre rang : Jonathan DOLL, Linda WOLLWEILER, Liza KNAPP, Annatina MIESCHER, Claudette HENNEBRY, Helene de BARCZA, Sophie GOREK, Alain HYMAN.
3eme rang : Pierre POULLAIN, Claude GREENGARD, Philip HIRSCHLER, Thomas TEICHOLZ, Jean-Louis MONFRAIX, Thomas JOVCIC, Marc BERNSTEIN, Eric SONN.
Absente : Bambi GORT. Debout: Mlle ETTINGER.
A MES PARENTS
Merci pour m'avoir mise
au monde
Merci pour m'avoir
habillee.
Merci pour m'avoir
Mise a 1’ecole et m'avoir aidee.
Merci pour m1 avoir mise au monde,
Pour m'avoir fait manger.
Merci pour m'avoir
donne beaucoup de choses.
Merci, Maman,
Merci, Papa,
Pour, en bref, m'aimer.
>
P ® ® ©©. o@ |
Classe de Huitieme C
De qauche a droite:
ler rang : Mme HIRSCHLER, Sandra BUSCH, Claude POLLACK, Sophie POUJOL, Beatrice GROB, Anne FOUGERON, Nancy WALTNER, Sophie WELSING.
2eme rang : Paul BOUTAN, Simone WIESER, Lisa BARLOW, Valerie RASINES, Renee SEGAL, Carole BAGNERES, Lilian MORIN, Jean-Yves BAUDOIN.
3eme rang : : Arnold BAUWENS, Roland LEVY, Jean HERTOG, Guy BARDOU, Louis FOY, Alexandre BUCHET, Michel GILON, Jonathan MARCHAL.
Absents : Bernard MENGUS, Rafan JOUEJATI.
LES JEUX OLYMPIQUES
LES 0LYMPIQUE5 CHEZ LES ANIMAUX
Le dieu Pan trouva un rival dans le bois,
un rival formidable: le chasseur.
Pan voulait 1'epouvanter a mort. Il
rassemble tous les animaux: abeilles, serpents,
sangliers, oiseaux et leur dit de chasser cet
insolent.
L’insolent etait le chasseur, Simplet, qui
meritait son nom. Les animaux le haissaient,
sauf un tigre qu'il avait sauve des autres
chasseurs. Un soir, en se promenant, il entendit
un bruit formidable comme si la fin du monde
arrivait. Il vit se ruer sur lui des milliers
d’animaux. Il etait trop niais pour fuir, et
fut emporte a cheval sur un serpent. Un
I’emmena dans une clairiere ou les animaux jou-
erent mille tours pour I'effrayer. Les sangliers
couraient en soulevant des nuees immenses de
poussiere. Les boas tournaient continuellement
autour des arbres. Mais Simplet resta calme.
Un rugissement formidable se fit entendre, et le
tigre ami bondit au milieu des betes qui fuirent
epouvantes.
remporta la
Et Simplet libere par le tigre
coupe.
Mon amie Simone Weiser qui avait
gagne plusieurs concours de ski decide
de se presenter aux jeux olympiques.
Elie fut acceptee. Elie prit un avion
pour 1’Autriche oil devaient avoir lieu
les concours de ski. Apres 1’elimination,
il ne restait que Simone et Louis Foy.
La course commenga. Ils
descendirent d’une maniere vertigineuse
Foy qui etait 2 metres en avant, sem-
blait gagner. Mais avec agilite,
Simone ne tarda pas a le depasser et
gagna la coupe de ski. Le juge dit:
vous pouvez avoir un voyage gratuit a
Tokyo aussi.
Nancy Waltner
I
Al4oy WAi-ixeR,
LA CREME NQURRIS5ANTE
Mlaman permet que je prenne la creme
Qu'elle vient d'acheter, ce matin meme,
Pour son visage. J' en mets sur le mien
Et j'attends. Il ne se passe rien.
"Creme nourrissante" ecrit-on,
En grosses lettres, sur le flacon.
Mais je ne suis pas nourrie du tout,
J'ai une faim de loup!
Martine Nicolas.
LA SILHOUETTE
La silhouette qui gambade
Dans la nuit toute noire
Est-ce moi? Est-ce toi?
La lumiere nous laisse voir
Mais sans lumiere personne ne peut voir.
La silhouette dans la lumiere
Est peut-etre une inconnue
□u peut-etre une amie
□u quelqu'un qui est perdu
Je ne peux pas savoir
Qui est derriere cette silhouette noire.
M AR’A V Ab
Classe de Huitieme J)
De qauche a droite:
ler rang : Mme S0L0M0N0VIC, Brigitte OHANIAN, Marina LONDON, Marguerite MABRY, Virginia COX, Muriel PIMPAREL, Isabelle FRAN^AIS, Frangeise LAVIER, Sonia SAMSON.
2eme rang : Guy NORDENSON, Jacqueline JOHNSON, Maria LANMAN, Nancy CONNALLY, Jeannine LATAILLADE, Dominique MOMPOINT, Jennifer MARRE, Cristina SCHOONMAKER, David ALIX.
3eme rang : Philippe BERENGER, Michel AMIEL, Yves CLOAREC, Philip BALDWIN, Karl REICH, Scott SEGAL, Roger SCHWARTZ, Philippe MAZAUD.
Absente : Isabelle BABILEE.
SPORTS DAY
The day I had been waiting for all year came at last. As I ran toward
the school I saw the field being marked for the games and the Coca-Cola
stands being put up. At the end of the long day of competition the principal
would annonce the winners.
The high-jumping was first. I missed three, but I found at the end that
I had won. I got a blue ribbon pinned onto my shirt. For coming in second
in running I received another blue ribbon.
At last it was all over. I was behind the stands,
and Coca-Cola. Then, suddenly, my name was called and
full of hope, pride
the cup was mine.
LE CHAT
Virginia Cox.
On dirait une boule de fourrure.
Il a deux grands yeux bleus, un gros
ronron et un tout petit miaou.
Il joue et lance ses pattes en 1’air,
il dresse les oreilles quand il n'y a rien
a voir ou a entendre.
Il tourne en rond. Mais je ne sais
pas pourquoi. Il saute de cote sur quel-
le chose d'invisible. Et puis tout
d un coup il s'arrete, ses yeux se ferment
s 1 endort avec une patte sur le nez.
Ann Korby
*
L'HIVER
Il fait ties froid,
La neige recouvre la terre
Et les ruisseaux sont glaces.
Mettons nos foulards
Et partons glisser
Sur la mare aux canards.
Peut-etre sur la riviere
Ferons-nous du traineau.
Quels rires, quelles bousculades
Et que de joyeuses glissades!
Puis, nous irons sur la place
Faire un bonhomme de neige.
Ce soir la lumiere des etoiles
Fera briller ses prunelies.
L’hiver est bien amusant
Pour nous petits ecoliers.
Vite, quittons 1'ecole
Et en bande allons glisser.
Les joues bien rouges,
Nous rentrerons a la maison,
Nous ferons nos devoirs
Et apprendrons nos legons.
Demain a la maitresse
Nous raconterons nos jeux.
"Enfants, plus de paresse,
Vous pouvez etre heureux!"
Corinne Le Fresne
Je connais un joli poeme que j’aime beaucoup; il s’appelle "La Cloche".
Il raconte 1’histoire d'une cloche d’ecole a la campagne. La petite cloche
sonne tres loin, et tous les petits ecoliers se depechent pour ne pas etre
en retard. Ils courent avec leur cartable au bout du bras, en riant et en
se bousculant. Et la petite cloche leur dit "Viens, reviens, ne sois pas
rebelle, petit ecolier"... La cloche dit cela car le petit ecolier n’a pas
toujours envie de travailler et d’aller a 1’ecole, mais cette petite cloche
est la pour lui dire que 1’ecole n’est pas ennuyeuse, et qu’il doit y
aller' en riant avec le coeur joyeux. "Viens, viens, petit ecolier" dit
la cj.ochette de 1'ecole.
Van Madison BROWN
Classe de Neuvieme A
De gauche a droite:
ler rang : Jeremy YATES, Gina KOVARSKY, Philippe PINCHINAT, Stephanie SENOR, Carlos COOPER, Catherine BLANC, Rawdon BERRY, Diana fLESCHER, Philippe BUCKET.
2eme rang : George DULAC, Jacqueline BURGER, Therese PEAR5E, Monika SKOWRONSKA, Fabienne MEZEI, Anne PAIKINE, Veronique LEGENDRE, Peter BASCH.
Deme rang : Avram KAPLAN, Christian TREVARIN, Eric SCHWARTZMAN Odette SPRINGER, Melanie USHER, Jean POHL, Philippe ERVILLE.
Absents : Niels LUTYENS, Judith GOLDSTEIN.
OLYMPIC GAMES
In spring I do pole-vaulting,
Almost every day
In winter I do skiing,
And sleighing every day.
In summer
Oh! That
In autumn
Oh! What
I do weight-throwing,
rock is heav^l
I do judo and wrestle!
a year's work!
Erville
Pinchinat.
MY CAT AND MY RABBIT AND ME
Philippe
MY PET WILLIAM
I found a little pet,
Down in the river,
He told me he wasn't a real pet,
From down the river.
He told me Sembi made him;
He made him out of clay.
He asked me where I found him,
I told him on my way.
Philippe
My rabbit is little. My cat is big.
The rabbit and my cat play with me. My
rabbit's name is Minou. My cat's name
is Toupinet.
cat and I went into the garden.
in the garden and we sat in the grass.
One day my rabbit and my
We walked
Veronique Legendre.
LE SPORT
Cette annee ont eu lieu les jeux olympiques a Tokyo. Pour les grands c'etait
passionnant a suivre, moi encore trop jeune, je me contente de faire du patin
a glace. C'est tres agreable de tourner, de lever une jambe, mais il ne faut pas
perdre 1'equilibre car patatras, on se retrouve a plat-ventre.
J'aime encore la bicyclette, c'est un bon sport qui donne de la force dans
les mollets, et j'ai deja entendu Papa parler du Tour de France. Les coureurs
ont bien de la peine a grimper les routes de montagnes puis descendre les pentes
a toute vitesse. Il faut etre bien adroit.
Il y a aussi le ski. Je ne vais pas encore sur les tres hautes pentes mais
j'aime me laisser glisser et sauter en arrivant au bas. Je regarde avec envie
les grands skieurs qui descendent comme s' ils touchaient a peine la neige.
L'ete au camp de vacances nous avons la piscine, encore un sport bien
amusant, et savoir nager est tres utile.
Beaucoup d'enfants aiment le sport, parce qu'il aide a notre developpement.
Corinne Lefresne.
Classe de Neuvieme B
De gauche a droite;
ler rang : Gilbert DUMONTET, Audrey WEISS, Henriette FUCHS, Nicole GRAMM, Sylvie KLEINMAN, Patricia KARKOCH, Amy STRAGE, Alain FRANCOIS.
2eme rang : Hannibal SCHAAPVELD, Marzena LASZEWSKI, Roxann COULOUCOUNDIS, Michele MARTIN, Lee LIBERMAN, Ketty DAUMEC, Veronique SEVERAL, Martine NICOLAS.
3eme rang : Christophe MAJANI, Marshall VERNET, Robert MARTEL, Georges HOLZBERGER, Charles KNAPP, Jonathan HELLMAN
Absentes : Colette MICHAAN, Guilaine AUGUSTE, Fatima COULIBALY
WILLIAM THE HIPPOPOTAMUS
William is a hippopotamus. He is small, painted blue, with flowers on either
side of him.
Four thousand years ago a man named Senbi, asked an artist to make a blue
hippopotamus . . . and that was William.
An archeologist wanted to keep William in London. That's how William came
to live with the archeologist and his children. The children were delighted to
have William and they loved him very much. They kissed him so much that the paint
on his nose wore off a little. In a few years the archeologist had to give him to
the British Museum in London. There he stands today, but you can get copies of him
from the Metropolitan Museum.
Diana Flescher
Classe de Neuvieme C
De qauche a drcite:
ler rang : Lazarus KAUFMAN, Judith GOLDSTEIN, Fred KAMENY, Elisaoetta BERLE, Alix GUDEFIN, Niels LUTYENS.
2eme rang : Jessica LEVINE, Margaret BOWDEN, Elsa BERRY, Vanessa KELMANS, Diane RIVERS, Mary BOWDEN, Elena BATES, Andrea KATZ, Sabina SWERDLICK.
3eme rang : Sandra PAM, Michel TAUPIN, Lavinia LORCH, Lerna ACHKAR, Mme NEWMAN, Stephane HAIMO.
Aosentes : Brigitte SAUGET, Elisabeth CAILLOU, Youmen NACHABE, Baba COULIBALY.
PLAY IN THE 5N0W
LE CHAT ET LE RAT
Where, where do we go?
We go in the snow to play.
And, who is our friend?
Would you like to know?
The snowman with whom we play
Every day.
Sabrina Swerdlick
Mon petit chat
Va apres un petit rat,
Il le mord et I'avale
Come un gourmand etourdi;
Puis il rit, Hi! Hi! Hi!
Michel Taupin,
THE OLYMPIC GAMES 1964
It was truly a fascinating spectacle,
athletic skills.
and each country could "show off" its
Ered Kameny.
I love sports but I do not have time because there is always so much
homework to do.
Elena Bates.
Les femmes et les hommes qui vont aux jeux olympiques ont des courses a
faire.
I think that the Olympic games are good because they show what you can
do with your body
It would be nice to be back in Greece again and see the real Olympic Games
with the blue waters surrounding the peninsule and all the green of the olive trees
around the Temple of Zeus!
Lavinia Lorch.
"Le judo est un sport qui consiste a se defendre et a ne pas jouer".
Lazarus Kaufrtian.
Je ne veux pas continuer des etudes en sport, parce que je veux etre
mere. Mais si on m'obligeait, a en apprendre un, je choisirais I'escrime
pour pouvoir defendre ma famille, ou le judo pour la meme raison.
Julie DAVIS
Je ne voudrais pas devenir une championne cycliste parce que si je
fais le tour du monde a bicyclette et que je rencontre un fleuve, qu’est—ce
que je fais? Est-ce que je peux le traverser avec mes vetements sur moi?
Bien sur que non, j1 attraperais un rhume ... Finalement, je vais devenir
professeur de Frangais. Je serai au moins sure de ne pas me casser le cou,
la tete, les jambes ou "tous les autres objets" que I’on a sur soi.
Amy DISCEPOLO
Si j 1 allais aux jeux olympiques, je serais un champion
que je fais de la bicyclette tous les jours dans le pare.
un jour une medaille d’or. f
naux
cycliste, parce
„_11W J’espere gagner
, ie oasserai a la + 'i' ■ Ce momen't~1a ma photo paraxtra dans les jour-
, je passerax a la teievxaxon et ma Maman me donnexe un baiaex.
Steven BELMONT
Classe de Neuvieme D
De gauche a droite :
ler rang : Welle VENTRE, Laura PHILIPP5, Michele SCHENCK, Renee PRITCHARD, Lizanne SICCARDI, Julie DAVIS, Jean WEAVER.
2eme rang : Alain NATCHEV, Lynne KLINHOFFER, Pamela MOREY, Ruth DREESSEN, Amy DI5CEP0L0, Stephen SAMSON.
Seme rang : Algis KUCINSKAS, Jean-Audoin DUVAL, Michael STANTON, Steven BELMONT, Misa JANDA, Anthony de ANGELIS, Raoul BJORKENHEIM, Marc SEIGNORET.
Absents : Sandra LICHINE, Michele BEINY.
SPECIALE II
K’~
De gauche a droite:
ler rang : M. HOCHE, Robyn KELLEY, Michele BLACH, Diane ANSBERRY,
Nicole LARRE, Marie-Jose DENAT.
2eme rang : Henri BUNGENER, Gina 5CHINASI, Anne LINCOFF, Melanie MORRIS,
Kathryn DEANE, loana GIURGIU, Leo WITTMAEKERS.
Hclarui N»r r i$
Classe de Dixieme A
De gauche a droite:
ler rang : Michel COX, Anthony ABRAHAM, Marc TALLEC,
Leslie GREENGARD, Luc PEYREBRUNE, Jean-Marc JACOT,
Claude CHAOULOFF.
Seme rang : Marie-Alessandra MONTEZEMOLO, Jane DANTO,
Lisita BENDELAC, Barbara LEVI, Claire BERNSTEIN,
Elisabeth ESTABROOK, Joelle DELSOL.
Seme rang : Dea STURTEVANT, Thierry NANTIER, Linda GOLDING,
Michel RECANATI, Marie-Jose USHER, Viviane MARESCOT,
Darwin FLEISCHAKER, Philip DAVIS, Alexandre STUBBLEFIELD,
Debra WERBLUD, Chantal YAYOS.
Classe de Dixieme B
De gauche a droite:
ler rang : Frank DANGEARD, David BARLOW, Raymond PRENOVEAU, Jean CHARKY, Roger Jacobs, Xavier NOEL, Yves MARTIN, Jeffrey ZOREK.
2eme rang : Brigitte ROBIN, Alexandra SCHAAPVELD, Karen AST, Marina BAUDDIN, Agnes COSTE, Odile DELSOL, Andrea WOLKENBERG.
3eme rang
: Viviane MOUANZA, Christina SENEQUE, Margareth FRIEDE,
Colette HYMAN, Leslie BERNSTEIN, Elizabeth GROSSMAN,
Philippe BDRDAZ, Paul BARDOS, Pierre BROOKS,
□mar FLEISCHAKER, Mme CERVEAUX, Chantal MONFRAIX.
p« I I rtf
R 0& E R
Clusse de Dixieme C
De gauche a droite:
ler rang : Laurie ROBINSON, Susan LENNARD, Lily LIDJ,
Marie Jose CHAFAND, Anne GEISMAR, Tara
SMILEY, Amy MASBERG.
2eme rang : Marco ELSER, Richard VALETTE, Sylvie BINDZI,
Seth LEWIS, Jean-Claude AUMONT, Frangois SEIGNOREF,
Melle BEAUVIR, Sylvie SEIGNORET, Robert CRAVENS,
Elvire BELEOKEN, Francis ALBERT.
SPECIALE I
De gauche a droite:
ler rang ’ : Mme Suzanne JACOB, Florica GIURGIU, Daniele ERVILLE,
Maria RINCON, Astrid ORY, Amy NEGREANN, Angele STEFANATOS,
’ . Mindy SALVAGE.
2eme rang . __ : Robert KULICK, Stefan BONINO, Eric GOTTHELF,
Jean-Michel THONGS, Steven MITCHELL, Christian DELSOL,
Jean-Pierre P0N5DLLE, Claude ZEIFMAN, Robert MALTAS.
FR.Rtuc.oiSE. PGTCRIMAMhJ
LE PRINTEMPS.
Ce matin au reveil,
J’ai vu le beau soleil.
Enfin il arrive Monsieur Printemps
Apres 1'hiver, il est temps, vraiment.
Je porte des robes legeres
Et j'admire les primeveres
Dans les jardins il y a des fleurs
Qui font sourire mon coeur.
Amy Negreann.
LE PRINTEMPS
Au
De
Le
Robert Kulick.
/II \v
cueillons des fleurs
Au printemps, nous
Dans le pare le matin a 0 heures
Des violettes, des pensees, des primeverei
je vois deja les petits bourgeons ver L
Et
printemps, le soleil brille
vetements legers je m’habille,
lapin a des oeufs dans son sac
de Paques.
LE PR INTEMPS
Le printemps est une belle saison,
Les arbres ont des petits bourgeons,
Dans les jardins, les jolies violettes,
Poussent vite avec les paquerettes.
Je m'habille de vetements legers,
Et le soleil fait sortir les bebes.
L'ecole est bientot finie
C'est le printemps qui sourit.
Mindy Sue Salvage.
LE PRINTEMPS
Je suis le Vent, je regarde les violettes,
Et je passe parmi les paquerettes,
Mais les autres, hah! trop petites, trop grandes,
Alors, je sais, il faut que j’attende.
Regarde le vol des jolies hirondelles,
Et des petits corbeaux les ailes,
Au printemps toutes les petites fleurs,
Pont sourire mon coeur.
R. Andersen
Classe de Onzieme A
De gauche a droite:
ler rang : Samuel KAPLAN, John-Nicolas LATAILLADE, Daniel GRELSAMER,
Dominigue WIESER, Michael DODSON.
Seme rang : Caroline ZANDER, Elysabeth LYTLE, Mathilde PEDANOU,
Judith KAMENY, Brigitte BRIAND, Alexandra GIORGIO.
Seme rang : Marc GASCHIGNARD, Peter GROSFELD, Marc VAN SCHENDER,
Eric PETERMAN, Jackie KAZANTZIS, Nicholas HAIMO,
Marc JENSEN-WHITMORE, Scott SELIG, Patrick LE GOFF.
Melle CQUREAU.
Absents : Yann BABILEE-GUTMANN, Anne-Charlotte DE BARCZA,
Marie-Genevieve CAILLOO, David HECHT, Sabine POLLACK.
Classe de Onzieme B
<<w
ler rang : Cedric NOEL, Marc LONDON, Paul MAZUR0W5KI,
Alexander GEORGE, Dominique THONGS.
2eme rang : Jean GO INDO-YAYOS, Noelle LA MUNIERE, Florence DELECLU5E,
Michele HUFF, Deborah GRIEF, Corinne BANKS,
Sylvia USHER.
3eme rang : Fiana DUFF, Elisabeth WEEDEN, Lisa AMMANN,
Marianne SHRIVER, Pascale STOECKEL, Beatrice GASSIE,
Kareen SAINT AUDE, Marie-Fran^oise MOMPOINT.
Melle BAZZINI.
■3M..
Classe
de Onzieme C
De gauche a droite:
ler rang : Daniel BACHRACH, Robert TOTAH, Darius DI TULLIO,
Marc MITTAUD.
2eme rang : Felicia GARROW, Claudine BEKOTEN, Leslie WEAVER,
Lise TOBER, Lina STAFFORD, Sarah JENKINS.
3eme rang : Ousmane CISS, Sharon KAHN, Carl DI5CEP0L0,
Julie ARONS, Robert CHAFANEL, Corinne ALBERT,
Olivier HEQUET-SALANT, Lina ROSENFELD, Helle HUE.
sse
ouzieme A
De gauche a droite:
ler rang : Monique PUJOL, Didier LOZACHMEUR, Cindy WISCH, Olivia GUSHIN.
Zeme rang
: David KAPLAN, Molly FREE, Peter STARR, Loren STURTEVANT,
Trissa BADEN, Jordan STERN, Dorothy LASZEWSKI.
3eme rang : Alain CLOAREC, Antonin POHL, Alicia HOLLINGER, Thomas MASHBERG, Christa WALDHEIM, Arnim DUSCHINSKY, Cynthia BOUQUETY, Renee LATAILLADE, Susan GAAL, Alan DESSY.
Mme NABATOFF, Mme WOLFF
Clctsse
de Douzieme
B
De gauche a droite:
ler rang : Michael STRAGE, Susan ROSE, Jeanne BARBALATA,
Bettina ZILKHA, Maurice HERMAN, Paul LUYTENS,
Debbie TEICHHOLZ, John LIEBERMAN.
2eme rang : Charlene LACHMAN, Clarence GEORGE, Shari CASPER,
Robin WOODS, Lilian PAM, Radboud SCHAAPVELD,
Suzette BROOKS, Peter COX, Claudia PLOTTEL,
Marguerite RUBIN, Florence COSTE, Jacqueline BERRY.
3eme rang : Mme HEYMAN, Melle HUE.
Classe de Douzieme C
De qauche a droite:
ler rang : David PHILLIPS, Stephane PERSIANI, Daniel GER5H0N, Thomas CONNALLY, Michel WEBB, Marc SHEERAN.
Zeme rang : Valerie STEVENSON, Carole MEHU, Lisa STERN, Jill MOREY, Cathy SILVERMAN, Chantal DUPUIS, Pamela PARNESS Isabelle FERNANDEZ.
3eme rang : Marina ELSER, Dana GIBERT, Leslie LEVINE, Alexandra MANN, Lisa OSORIO, Maria MURPHY, Iliana ENGEIKE. Mme LANQUETOT, Mme PEPONNET.
CLASSE DE:
Original Poetry
written by the Nursery school Children
Rabbits and Chicks
Please come over to the trees
And come out and bring
Some packages for me
And baskets and eggs be sent
to children
I love my father and mother
Gordon
Mommy and Daddy
I love Easter when the rabbits come out
He brings a big load to the children
And when they wake up in the morning
They find a big load of eggs in the bushes
Love and kisses to Mommy and Daddy
Maman n'amour
Le lapin prend des canetons
Les enfants dorment
Maman se reveille le matin
et les cloches apportent des oeufs
Gros n*amour
Beatrix
To Mommy and Daddy
Morning glories come out
When the children like to see
Love
Carolyn
Kay
Dear Daddy
I love you best for Easter
I'll bring you some Easter eggs
We made Easter baskets in school
Sunday the rabbits will come
They'll bring lots of packages
For all the children
And for boys and girls
Signed
Dominique
Dear Mommy and Daddy
The rabbit with the Easter eggs
Brings them to the children
And the rabbit with the long ears
Heats the children sleeping
Leslie
To Mommy and Daddy
Happy Easter!
The bunny rabbit with a sac
On his back
He will bring us lots of goodies
Signed
Lisa
To Mommy
Oh eggs oh eggs
Come back to New York
Cause I want you to have a nice Easter
Eggs don't go back away
Rabbits would be nice for Easter
Come back you went away again
Love and kisses
Lili
De gauche a droite:
ler rang : Kay SELIGSON, Patrick AUMONT, Cotter MICHAELS,
Gordon RAEL, Richard DOBROW, Beatrix PEPONNET.
2eme rang : Leslie ADI5MAN, Laura CARDUCCI, Leigh SMILEY,
Sandra MARIA'NI, Lisa MEGREANN, Dana EDWARDS.
Mrs. ELLMAN, Melle LORET.
Absents ; Dominique RICHARD, Carolyn STEIN.
fl
SPORTS
M. VALLAURI
JUDO
Mr. KASRIELS
DIRECTEUR DES SPORTS
M. CERVEAUX
MaTtre ALAUX
ESCRIME
DANSE
Mme STRUM
Mme HELLES
Mme BIRNER
GOT BALL
jBlRIMf
3linn fi4 ’
UtBinfrittinn hrs
Monsieur Maurice Galy,
President du Lycee,
prononcjant son allocu-
tion .
De gauche a droite:
Mme Edouard Morot-Sir,
M. Henri Blanchenay,
Mme Maurice Galy,
M. Michel Legendre, Consul
General de France.
De gauche a droite:
M. Michel Legendre,
le President,
Mme Herve Alphand,
M. Edouard Morot-Sir,
Mme Roger Seydoux.
(S ® H £ IE (£ £
Le President et M. Edouard
Morot-Sir remettant un Prix
d’Honneur a Genevieve
Cerisoles .
I De gauche a droite:
Sidney Mitchell, Mme E. Morot-Sir,
IM- Henri Blanchenay, Mme M. Galy,
le President, Mme Herve Alphand,
"M» Edouard Morot-Sir, Conseiller
pres 1'Ambassade de France.
De gauche a droite:
Mme Maurice Galy, M. Michel Legendre,
le President, Mme Herve Alphand,
Mme Roger Seydoux, M. Paul Kimzey,
M. Paul Windels Jr.
Sifitributinn bra
^rtx
CLASSES DE Heme & SP. I
Mme Maurice Galy,
le Consul General de France,
le President
M. Michel Legendre,
le President
Les laureats en attente....
Sisirihuttnw hea $rix CLASSES DE lOeme & SP. II
L attente des laureats____
Mme Galy, M. Pierre Brodin, Directeur
des Etudes, le President, Mme Nanette
Cerisoles , Censeur.
La recompense appreciee!
RECEPTION
a 1'issue de la Distribution Solennelle des Prix
On reconnect, de gauche
a droite, Monsieur John
Chambers Hughes, trustee;
le President; S.E. Ignacio
Pinto, Chef de la Delega-
tion du Dahomey aupres des
Nations Unies; S.E. Voeunsai
Sonn, Ambassadeur du Cambodge
a Paris; Madame Roger Seydoux;
Monsieur Louis Rakotomalala,
Ambassadeur de la Republique
de Madagascar aux Etats-Unis;
Madame Ignacio Pinto.
Madame Maurice Galy et S.E. 1'Ambassadeur
Jtoger Seydoux, Chef de la Delegation
irancjaise aupres des Nations Unies.
S.E. 1'Ambassadeur Assouan Usher, Chef de
la Delegation de la Cd'te d'Ivoire aupres
des Nations Unies et Madame Voeunsai Sonn.
Ur Syrpp
a
I’Bommtr
S.E. I'Ambas-
sadeur M. L.
Rakotomalala,
remet a M. M.
Galy, President
du Lycee, I1in-
signe d'Officier
de I'Ordre Na-
tional Malgache.
A gauche, S.E.
M. Diallo Telli,
Ambassadeur de
Guinee.
Entoure de M. et Mme
Maurice Galy et de
Mme Brodin, M. Pierre
Brodin, Directeur des
Etudes, reqoit 1’insi-
gne de Chevalier de
I'Ordre National
Malgache.
V I S I T E du
KINDERGARTEN
-----1
Celeste SCHOTLAND
Eleve de 7eme B, a 1'occasion du Gala de la Fondation Paderewski»
M. Mathieu VALLAURI
3 fois Champion de France de Judo; 1 fois Champion d'Europe
par equipe; 17 fois International; 2 fois Champion de
New-York; 1 fois Champion "East America"; 4eme au Champion-
nat des Etats-Unis»
V I S I T E
du
L Y C E
E
Durant le mois de Decetnbre 1964
le Lycee a ete honore par les
visites de M. Michel Legendre,
Consul General de France (photos
1 et 2) et M. Edouard Morot-Sir,
Conseiller Cultural pres 1'Am-
bassade de France (photos 3 et 4)
Une importance delegation de parlementaires fran^ais, Questeurs,
Senateurs et Membres de 1'Assemblee Nationale, accompagnes de
leurs femmes, est accueillie au Lycee par le President et Madame
Maurice Galy.
MILK'
M
3
du.
cee
Toil jours
le Lycee . .
Mme RDDRIGUEZ
Mme BLAUDEAU
PROFESSEUR DE
LATIN &. FRANfAIS
Mme SWIDLER
SECRETAIRE
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AUTOGRAPHES
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Paul Van de Poel
Imprimeur Rene Decaudain
Photographe Jean Lacombe